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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:41

ACTUALITE JUIVE - N° 1244 - Jeudi 14 février 2013

Bloc-note


Lettre très ouverte au Président de la République

par Gilles William Goldnadel


M. le Président de la République française, parlons franc.

Les autorités bulgares viennent de confirmer officiellement que le Hezbollah était l'instigateur de l'attentat meurtrier de Burgas dans lequel plusieurs citoyens Israéliens ont trouvé la mort.

Pour le dire franchement, Monsieur le président, je trouve déjà humiliant d'avoir encore à prouver que ce mouvement chiite est une organisation terroriste.


C'est ce groupe qui est responsable de la mort de 52 soldats français au camp du drakkar à Beyrouth en 1982. C'est ce groupe qui a détenu en otage pendant trois ans Jean-Paul Kaufman et entre les mains de qui Jean-Paul Seurat est demeuré captif jusqu'à sa mort.

C'est encore le Hezbollah qui a fait sauter à Buenos Aires les locaux de la communauté juive argentine AMIA dans lesquels 75 personnes innocentes ont trouvé la mort. C'est toujours le Hezbollah qui a fait exploser l'ambassade d'Israël dans la capitale argentine.

 

En 2006, c'est le Hezbollah, au service de la Syrie et de l'Iran, qui, sans la moindre provocation et alors que les troupes israéliennes avaient quitté le sud Liban, a assassiné trois soldats israéliens sur le territoire de l'État juif et a fait tomber une pluie de roquettes sur la Galilée.

Pourtant, votre ministre des affaires étrangères continue, en utilisant arguties et atermoiements, à s'opposer à son inscription sur la liste des organisations terroristes sur laquelle il devrait figurer en tête en compagnie du Hamas.

L'Allemagne, la Grande Bretagne, la Tchéquie, la Pologne, les Pays-Bas, l'Italie ne comprennent plus les réticences françaises, que rien n'explique sinon la peur de déplaire à l'organisation terroriste et à ses parrains.

Je vais être encore plus franc, Monsieur le président : je doute de la détermination française car je sais la société de notre pays malade de schizophrénie.


La partie saine de son cerveau, incarnée par votre ministre de l'intérieur, a diagnostiqué l'antisionisme radical et l'islamisme violent comme les vecteurs principaux d’un antisémitisme qui n'est même plus nouveau et qui a ensanglanté Toulouse puis Sarcelles. Mais il existe à l'extrême gauche du même organe un lobe gravement atteint qui ne sait plus distinguer le bien du mal, l'interdit du licite. C'est paradoxalement votre ministre de la justice, qui, très récemment, a remis un prix ironiquement appelé « des droits de l'homme » à un proche d'une autre organisation, officiellement répertoriée comme terroriste celle-là, j'ai nommé le FPLP.

Ma franchise va devenir brutale, Monsieur le président, mais l'importance de l'événement m'y contraint : je considère que la gauche socialiste à laquelle vous appartenez a fait montre d'une complaisance irresponsable envers une extrême gauche qui a déteint sur une large partie de ses franges.


Mais comme rien n'est simple, votre camp peut s'honorer de compter dans ses rangs non seulement Manuel Valls que j'ai déjà nommé, mais encore Lionel Jospin qui, malgré l'hostilité générale de la droite, avait eu le courage physique et intellectuel, dans une université palestinienne, de désigner déjà le Hezbollah comme l'organisation terroriste qu'elle a toujours été.


Inversement, c'est un premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon qui se sera gravement compromis pour avoir rabroué mon amie Jeannette Bougrab lorsque celle-ci avait rappelé cette évidence qu’il n'existait pas d'islamisme modéré.

Vous êtes aujourd'hui au pied du mur : soit vous appelez un chat un chat et un terroriste un terroriste, soit vous capitulez devant l'ennemi actuellement le plus implacable du monde libre et civilisé.


Il ne s'agit pas seulement de l'avenir de la communauté juive de France et de sa foi en votre volonté maintes fois rappelée de combattre l'antisémitisme sous toutes ses formes. Il ne s'agit pas non plus seulement du combat existentiel de la France contre le terrorisme.

Il s'agit tout simplement de l'honneur du pays et de son chef.

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l'expression de ma très respectueuse considération comme dans mon attentive détermination.


Gilles William Goldnadel
Président de France-Israël et d'Avocats Sans Frontières

gwg-3-actuJ-14fev13

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 13:44

JE COMMENCE AUJOURD'HUI MON "BLOG-NOTE"

 J’y mettrai, au fil des semaines, des réflexions, des informations, des humeurs…

La toile est aujourd’hui, en dépit de tous ses vices, de ses imperfections et de ses excès, la seule vraie plage de liberté qui existe dans ce pays.

 

Ainsi que je l’ai déjà écrit dans mes « Martyrocrates » (Plon), la liberté de la presse en France est une funeste plaisanterie. Une escroquerie intellectuelle qui, en réalité, a entraîné une décérébration d’autant plus mortelle qu’elle est par essence insoupçonnée.

 

L’uniformité de la presse française est pourtant indiscutable.

 

Et pour cause.

 

Dans une enquête sur la question, l’hebdomadaire Marianne relatait que près de 80% des journalistes hexagonaux reconnaissaient pencher à gauche :

 

Dans un dossier sur le thème : « Qui sont les journalistes ? » le magazine populiste de gauche publiait le 23 avril 2001 un sondage effectué « auprès de 130 journalistes représentatifs par catégorie de support et de rubrique ».

Interrogés sur le choix du candidat au premier tour de la prochaine élection présidentielle, 32% des journalistes avaient manifesté le désir de voter pour Lionel Jospin, 13% pour Noël Mamère, 5% pour Arlette Laguillier, 5% pour Robert Hue, 8% pour Jean-Pierre Chevènement. Chirac, Madelin et Bayrou se partageant 6% des intentions de vote… contre plus de 50% au sein de la population…

 

Et dans le livre qu’ils ont consacré au Monde, Péan et Cohen, après s’être livrés à un « outing » aussi insolite qu’insolent, sur le nombre de ses collaborateurs d’origine trotskiste, révélaient qu’une élection « à blanc » organisée peu de temps avant les présidentielles au sein du service politique avait porté en tête… Olivier Besancenot (La face cachée du monde, Mille et une nuits, 2003, p.356).

La situation n’est pas autrement différente, loin s’en faut, au sein du service public de l’audiovisuel national :

La mésaventure survenue à mon client Fabrice Le Quintrec, journaliste à France Inter et que j’ai déjà narré dans mes « Martyrocrates », caricaturalement emblématique des ravages que peut occasionner l’uniformisme politique quasi officiel mérite d’être rappelée.

Ce professionnel intransigeant, chargé de la revue de presse estivale avait eu la funeste idée, dès le premier jour, dans un esprit très démocratique, non seulement de citer la presse d’extrême-gauche (L’Humanité, Rouge, Charlie Hebdo, etc…) comme cela avait toujours été le cas par ses prédécesseurs, mais également, scandaleuse innovation, la presse d’extrême-droite représentée en la circonstance par National Hebdo. En l’espèce, l’extrait cité n’avait rien que de très anodin.

Immédiatement pourtant, l’inconscient était débarqué et sa carrière définitivement derrière lui.

Aujourd’hui encore, il est payé à ne rien faire par une Radio-France qui tremble à l’idée de défier les vigilants collègues bien pensants.

 

Une fois n’est pas coutume, pourtant  un Tribunal Correctionnel parisien se plut, sans aménité, à condamner le « conformisme intellectuel » diffamatoire de ceux de ses nombreux et excellents confrères, qui virent dans sa pratique un soutien disqualifiant aux thèses d’un journal officieusement à l’index du service public, bien que légalement en vente libre.

On imagine sans peine la réaction des mêmes confrères, au cas, hypothèse intellectuellement hardie, où l’un des leurs aurait été sanctionné pour avoir cité un journal de la gauche extrême… On peut gager sans risque qu’ils auraient évoqué avec émotion, gravité, indignation et inquiétude les souvenirs d’une censure d’un autre temps.

Dès lors, les observateurs français sont-ils forcément les mieux placés pour brocarder, au nom du pluralisme en danger, la concentration de la presse italienne berlusconienne ou celle de la presse anglo-saxonne façon Murdoch, comme ils n’ont pas manqué de le faire au plus fort du conflit américano-irakien pour en stigmatiser l’influence, alors même qu’à Londres comme à Milan, l’éventail d’opinions médiatiques est infiniment plus ouvert ?

Rappelons que lors du même conflit, le journal Le Monde a entrepris de questionner chaque jour plusieurs personnalités de tous horizons pour connaître leur position.

Les journalistes chargés de l’enquête n’ont pas réussi à en trouver une seule qui se dise favorable, même modérément, à la position des Etats-Unis… à l’instar, au demeurant, de l’ensemble de la classe médiatique écrite ou audiovisuelle.

Vous avez dit pluralisme ?

Rappelons toujours le sort réservé à Alain HERTOGUE, rédacteur en chef adjoint du site Internet du journal La Croix et auteur du très éclairant « La guerre à outrance » ou « Comment la presse nous a désinformés sur l’Irak » (Calman-Levy, octobre 2003).

L’auteur, qui se gardait bien de prendre parti sur le bien ou mal fondé de l’intervention américaine, rappelait que nos quotidiens hexagonaux ont tous prédit un enlisement inéluctable des troupes de l’oncle Sam, une résistance farouche des « Gardes Républicains ».

Les morts américains se compteraient par milliers, les soldats irakiens par dizaines de milliers.

Quand, déjouant tous ces sombres pronostics, l’armée américaine se trouvant aux portes de Bagdad en moins de quinze jours, la presse quotidienne française annonça de concert l’imminence d’un nouveau Stalingrad… qui, comme chacun sait, n’eut jamais lieu.

« C’est un fait, écrivait Alain HERTOGUE, que l’unanimisme de la presse quotidienne n’eut d’égal que son aveuglement.

 

Consciemment ou inconsciemment alignée sur les positions anti-guerre de l’Elysée et du Quai d’Orsay, le jugement obscurci par le Schadenfreude, la jouissance que l’on éprouve secrètement devant le malheur d’autrui, elle en vint à oublier les règles les plus élémentaires du journalisme. »

Alain HERTOGUE a décrypté minutieusement la façon dont les cinq principaux quotidiens français ont couvert la guerre d’Irak et a dressé la liste de leurs contradictions et de leurs outrances.

Il a rappelé confraternellement que le rôle de la presse n’est pas de choisir son camp ou de jouer les pythies, mais tout simplement de décrire et d’expliquer la réalité… et que croit-on qu’il arrivât ? Un débat contradictoire s’instaura-t-il sur une question essentielle qui aurait pu faire, de surcroît, les délices de la polémique à la française ? Rien. Strictement rien. L’assassinat du livre -pourtant publié chez un éditeur de renom– par le silence…

Puis, ensuite, tout aussi silencieusement, le pourtant très miséricordieux La Croix décida de licencier son journaliste pour perte de confiance… Silence dans les rangs des chers confrères. 

Dans un ordre d’idées assez voisin, on connaît le goût de la presse française pour un vocabulaire moral et politique d’une rare correction.

L’emploi du terme euphémique de « jeunes » pour évoquer des voyous souvent issus de l’immigration en est l’exemple sans doute le plus emblématique.

Mais on pourrait, tout autant, réfléchir sur l’unanimisme à évoquer des manifestants « pacifistes » lorsqu’ils sont violemment antiaméricains ou pro-irakiens, ou s’émerveiller de l’exceptionnelle célérité avec laquelle l’ensemble des médias nationaux ont obtempéré pour nommer « altermondialistes » ceux qui étaient depuis toujours antimondialistes, dès la première sommation d’un mouvement informel.

Quand à être impériale, la presse française l’est pour deux raisons principales qui tiennent à son impossibilité de se remettre ou d’être remise en question et à la quasi-impunité de fait, sinon de droit, dont elle jouit en pratique.

Le « quatrième pouvoir », pour reprendre une expression aussi galvaudée que pertinente, est, ce n’est pas un hasard, le seul qui ne dispose pas, en dépit de l’usage démocratique, d’une institution professionnelle de contrôle et de sanction destinée à réprimer les errements déontologiques de ses membres.

De manière récurrente, dès qu’un grave dérapage entraînant des victimes (désinformation, diffamation, violation de la vie privée) est constaté, quelqu’un émet une proposition d’évidence qui a à peu près autant de chances de voir le jour, et pour des raisons similaires, que le projet de réglementation des grèves dans le service public.

Pour toute réponse, les principaux intéressés indiquent rituellement qu’ils préfèrent s’en remettre à « l’autocontrôle », ce qui traduit, à n’en pas douter, une haute conception de soi qui pourrait passer pour de l’arrogance ou du cynisme.

Supposons à présent que je veuille militer pour un changement des règles en vigueur, par exemple, pour la création d’un Haut Conseil de la presse destiné à organiser la déontologie, que je souhaite convaincre l’opinion de la nécessité de réformer la loi sur la diffamation, que je prétende critiquer, à tort ou à raison, tel acte d’un représentant du quatrième pouvoir. Croit-on sérieusement qu’un organe de presse va m’offrir la moindre tribune ?

Le simple fait, pour un non-journaliste, de critiquer un membre de la profession est déjà éminemment suspect.

Contrairement à l’homme politique qu’il est aisé, voire recommandé, de brocarder sans risques, il est hautement déconseillé de faire de même au journaliste.

Le mis en cause, médiatiquement soutenu, aura tôt fait d’invoquer la liberté de la presse en danger.

Quant aux procès…, moyens pourtant légaux s’il en est, ils ont très mauvaise…presse…

Et la profession pratique une efficace « omerta » que deux de ces membres ont eu la lucidité de dénoncer sans grandes conséquences.

En dehors de l’inconscient auteur de ces lignes iconoclastes, seul un candidat au suicide médiatique peut envisager sérieusement de partir en campagne pour la réforme du droit -et des devoirs- de la presse hexagonale.

A commencer par les hommes politiques qui traitent les journalistes avec une crainte obséquieuse de peur, bien évidemment, de faire les frais d’une soudaine rébellion intellectuelle.

Ainsi, en 1996, un gouvernement distrait avait décidé de revenir sur les abattements fiscaux, paraît-il trop généreux, accordés à certains métiers, dont celui de journaliste.

Le projet a finalement été voté pour toutes les professions, à la seule exclusion… des journalistes. Ceux-ci, il est vrai, n’avaient pas hésité à menacer le gouvernement de rétorsion médiatique au cas où il persisterait dans l’outrage.

Curieusement, pas un journaliste n’a cru devoir s’interroger, une fois n’est pas coutume, sur la méthode et sur le privilège obtenu grâce à elle. 

Tout aussi curieusement, l’affaire, littéralement médiatique, est passée assez inaperçue…

Il faut voir comment à présent des journalistes, autrefois empressés à l’excès, interrogent, avec l’insolence que confère la bonne conscience, des hommes politiques désormais sur la défensive.

Bien entendu, ce rapport de forces, désormais inversé, n’empêche ni le népotisme, ni des relations encore plus tendres, secrètes et conniventes entre corps journalistique et membres importants du pouvoir politique.

Il favorise au contraire les leçons de morale d’une profession fort prompte à en prodiguer gracieusement.

En ce qui concerne, à présent, le traitement judiciaire des fautes médiatiques ; une nuit du 4 août qui abolira des privilèges exorbitants du droit commun est encore à venir.

Le droit de la presse à la liberté représente, en France comme en Europe, une sorte de principe religieux incantatoire à côté duquel tous les autres droits, à commencer par le droit de l’individu de ne pas être roulé dans la fange, semblent dérisoires.

En réalité, ce principe -qui ne doit évidemment subir que les dérogations les plus exceptionnelles- n’est pas en cause.

Ce qui l’est, en revanche, c’est la responsabilité effective de la presse à assumer ses fautes à l’égard de ses victimes.

C’est là où la jurisprudence des tribunaux français et européens montre sa réticence à transgresser l’incantation.

Que ce soit en raison de l’application très bienveillante de lois procédurales complexes constituant d’ores et déjà un maquis truffé de chausses-trappes mortelles pour le malheureux plaignant, car assorties d’une prescription spéciale presse de trois mois.

Je me contenterai de donner deux exemples de cette bienveillance jurisprudentielle :

-         Contrairement à tout autre délinquant, le journaliste est autorisé à violer le secret de l’instruction, ou à receler des documents dérobés par d’autres pour se justifier.

Ce n’est pas le cas de son éventuelle victime.

-         Contrairement à un principe fondamental de responsabilité civile, une victime d’une faute médiatique n’est pas indemnisée et son auteur n’est pas sanctionné, si cette faute ne constitue pas strictement une diffamation au sens juridique du terme.

Ainsi, le justiciable victime de la diatribe malveillante, mais suffisamment imprécise, d’un journaliste ne peut aujourd’hui venir réclamer justice (conf. Legipresse, n°202 et 203). 

 

Que ce soit parce que, en cas de succès, le diffamé, le déshonoré, le disqualifié, le ridiculisé français ne pourra espérer qu’une indemnisation très symbolique et exempte de toute vertu dissuasive pour l’avenir. Et ce contrairement à la jurisprudence anglo-saxonne, pourtant elle aussi fort sourcilleuse quant à la liberté de publier.

Néanmoins, en dépit de cette incontestable bienveillance, certains journalistes condamnés quasi symboliquement, ou même seulement mis en cause judiciairement par un citoyen diffamé ne faisant qu’utiliser son droit élémentaire à saisir la justice, invoquent, dans une posture très martyrocrate, la liberté d’expression foulée aux pieds…

 

Mais, au-delà du désir d’honorer avec ferveur la liberté du journaliste, n’est-il pas permis de suggérer, un peu prosaïquement il est vrai, que les juges sont peu enclins à punir avec vigueur les justiciables les mieux placés pour maudire publiquement les décisions, décideurs compris ?

Pour toutes ces raisons, il n’est pas excessif de considérer que aujourd’hui, le « quatrième pouvoir » est, en réalité, devenu le premier.

Péan et Cohen, en fins connaisseurs de leur profession ne disent pas autre chose dans La Face cachée du Monde (op.cit.) lorsqu’il reprennent les analyses de Jacques Bouveresse, professeur de philosophie au Collège de France, lui-même appuyant sa critique de la presse contemporaine sur les analyses du pamphlétaire viennois Karl Kraus (1874-1936) dénonçant, à la même époque que notre Louis Bernard, « Schmock », personnage qui incarne le journaliste malhonnête et fat :

« La presse, écrit Bouveresse, a fini par acquérir une position telle que le métier même de journaliste est devenu synonyme d’impunité et d’irresponsabilité.

Ce qui inquiète Kraus… c’est que la presse est en train de devenir le seul pouvoir réellement absolu… et, en même temps, celui qui dispose des moyens les plus puissants pour persuader l’opinion publique du contraire…

Même si elles sont contradictoires ou matériellement fausses, les choses qui ont été dites finiront par s’arranger globalement entre elles et la réalité… ».

Bref, on aura compris à lire ce qui précède, que pour un ensemble de raisons qui se nomment conformisme intellectuel, terrorisme disqualifiant du débat les mal-pensants, sottise et ignorance, je considère que seule la toile peut empêcher l’étouffement des idées libératrices.

 

 Raison pourquoi je m’y installe. Résolument. Allègrement.

   

G.W.G.

 

Lien du site de l'Association France-Israël : www.france-israel.org

 

 

 

 

 

 

 

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