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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 11:11

COMPLEXITE AU DARFOUR, SIMPLISME  AU-DELÀ

Il existe actuellement une sorte de mode intellectuelle, très en vogue dans les O.N.G. bien à gauche, qui tient à proscrire tout « simplisme » dans la vision du drame que connaît le  Darfour. Pour ces organisations, l'explication par le racisme d'un génocide qui n'en serait pas vraiment un de populations africaines par les milices arabes du gouvernement islamiste de Khartoum serait sommaire et contre-productive.

Le public européen est au contraire invité à saisir la complexité d'une situation dans laquelle un conflit entre nomades et sédentaires serait une lecture autrement plus conforme.

La proposition de Bernard Kouchner d’imposer un corridor humanitaire pour venir en aide aux victimes serait également maladroite en ce qu'elle pourrait irriter dangereusement l'ombrageux gouvernement soudanais.

Curieusement, le responsable d'une de ces organisations, en l'espèce « Médecins du Monde »,

ne fait pas montre d'un tel sens de la complexité et de l'esprit de prudente responsabilité lorsqu'il s’essaie à intervenir sur le terrain palestinien (Le Figaro, 2 juillet, page Débats) pour Pierre Micheletti, le chaos qui règne à Gaza depuis la violente prise du pouvoir par le Hamas serait de la responsabilité de tous : Israël, États-Unis, Union Européenne ... à l'exclusion notable des palestiniens eux-mêmes. En suite de ce diagnostic assuré, le docteur ordonne comme remède souverain, la reprise immédiate des contacts avec le mouvement  islamiste.

Est-il permis de trouver l'analyse médicale un rien simpliste ?

Ne serait-il pas possible de traiter les Arabes de Palestine autrement que comme des mineurs irresponsables ?

Est-il interdit de rappeler que ce sont les électeurs majeurs de Palestine qui ont porté au pouvoir une organisation terroriste ?

Faut-il absolument oublier que celle-ci, toutes affaires cessantes, plutôt que de créer à Gaza évacué unilatéralement par Sharon un modèle de ce que pourrait être l'État de Palestine de demain s’est précipité sur ses lance-missiles pour tirer sur le territoire d'un voisin dont il a juré dans sa Chartre la destruction ?

Enfin, est-il incongru de suggérer que tout dialogue avec un  mouvement qui a toujours refusé d'amender précisément cet objectif final et qui n'a même pas respecté les accords passés avec ses frères rivaux, dont il a massacré sans pitié les membres, serait, dans les circonstances actuelles un encouragement à ce qu'il persévère dans l'abomination ?

 

 

À ce stade, l’explication de  cette singulière différence d'approche entre les deux conflits saute aux yeux : le responsable idéal, le fauteur de guerre parfait ne peut qu'être blanc et occidental. C'est la simplicité même.

Si par malheur, les évidences trompeuses, forcément trompeuses, montrent qu'il appartient au camp des victimes par essence, alors que vive la docte complexité !

 

 

 

 

Gilles-William Goldnadel.

D’après mon article paru dans

Le Figaro du 14-15/07/07

 

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 11:46

  WINSTON, RÉVEILLE-TOI,

ILS SONT DEVENUS MOUS !

 J'ai toujours considéré que Ben Laden et ses copains avaient un petit côté léniniste.

Vladimir Illitch conseillait à ses camarades bolcheviques de sonder la volonté de ses adversaires  au moyen d'une baïonnette idéologique. Si la lame du couteau rencontrait l'acier de la détermination, mieux valait ne pas insister. Si le ventre était mou : il fallait enfoncer le fer d'un cran supplémentaire.

Ainsi va Al Kaida : hier, les attentats de Madrid ont poussé Aznar hors d'Espagne et son contingent d'hidalgos d'Irak. Le tout sous le regard extatique de la presse européenne.

Aucune raison de s'arrêter en si bon chemin. Déjà, la première vague des attentats londoniens  du 7 juillet 2005 a grandement remis au pas une opinion anglaise autrefois résistante.

Albion mériterait aujourd'hui le Livre Blanc de la lente soumission au rebours d'une France

que l'on a tôt fait de moquer.

Il fallait voir, l'été dernier, avec quelle dévote obséquiosité, la BBC décrivait le cortège des « pacifistes » en keffieh ou voilées hurler leur soutien au Hezbollah et leur haine pour leur premier ministre coupable de ne pas embrayer.

Jusqu'à ce pauvre John Straw, autrefois ministre de l'Intérieur courageux, contraint de soutenir

les caprices des islamistes devenus majoritaires dans sa circonscription.

Au lieu de peindre Tony Blair en caniche de Bush, deux faits auraient dû davantage retenir l'attention des caricaturistes du renoncement britannique : le projet de boycott des universités israéliennes par des universitaires gotons, ainsi que la palinodie des marins de Sa Gracieuse Majesté capturés sans combattre par les Iraniens dans les eaux internationales et rentrant triomphalement au bercail après avoir avoué sans barguigner toutes les turpitudes à leurs ravisseurs hilares.

On aurait dit Ségolène au soir du deuxième tour.

 

Mais le ventre mou de nos modernes Chamberlain est entouré d'une ceinture européenne dont le cuir est lui-même fort lâche.

Il y a quelques jours Arte, la grande chaîne de la conscience franco-allemande, consacrait une émission critique sur les dangers que ferait courir la surveillance audiovisuelle aux libertés fondamentales.

On rappellera que le réseau terroriste islamiste qui a ensanglanté Londres il y a deux ans a précisément été mis hors d'état de nuire grâce au réseau de caméras installées dans le Tube.

Aujourd'hui encore, c'est grâce notamment à la télésurveillance que Scotland Yard espère éviter de nouvelles victimes.

À part cela, Big Brother est beaucoup plus effrayant que les petits frères.

Autre preuve de l'inconscience européenne dont la bande à Ben Laden a conscience et rigole : exactement au même moment de la première tentative d'attentat londonien, les 27 ambassadeurs européens refusaient d'entériner le nouvel accord conclu, au nom de la lutte antiterroriste, entre Bruxelles et Washington sur le transfert des données privées de passagers aériens, et ce au grand dam de la Commission Européenne qui pensait en avoir enfin terminé avec ce dossier crucial. (Le Figaro du 30 juin).

La faute au rapporteur néerlandais du Parlement européen qui tremble pour nos libertés individuelles. La liberticide Angéla Merkel est consternée.

 

Ils peuvent continuer encore longtemps d'enfoncer l'acier froid de leurs clous dans la chair molle.

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 17:36

LES MAUVAIS JOUEURS

 

 

 

Ceux qui, naïvement, ont pensé que les résultats sans appel du vote démocratique des Français auraient, rien qu'un peu, rabattu la superbe des professionnels de la pétition convenue en seront pour leurs frais d'espérance.

À grand renfort de publicité, des « artistes et intellectuels » ont, à nouveau, sorti la grosse artillerie antiraciste pour dire tout le mal qu'ils pensaient d'un ministère de « l'immigration et de l'identité nationale » dans le cadre d'un placard publié par Libération.

On aura compris que la résistance à la bête immonde se fera y compris contre un suffrage universel corrompu par une presse désormais à la botte.

 

 

La résistance nécessaire ne passe pas seulement par le seul quotidien encore libre, mais encore

par des tracts comme celui publié par le syndicat « Radio France Sud » intitulé « Main Basse sur les Médias ! » et, sans doute, ronéotypés clandestinement dans une cave citoyenne.

On y apprendra désormais sans surprise que compte tenu des liens étroits du nouveau Président de la République avec les milieux d'affaires « les personnels de Radio France et de l'audiovisuel public devront rester extrêmement vigilants pour ne pas être mangés à la même sauce » que TF1, LCI, Le Figaro et Le Monde notamment.

Bel aveu concernant le service public entièrement sous contrôle de la bien-pensance, quant aux autres, excepté Le Figaro, je n'avais pas vraiment remarqué le changement.

Je ne vois pas non plus une cruelle chasse aux sorcières identique à celle de 81 au cours de laquelle Elkabbach Jean-Pierre et Jamet Dominique furent remerciés sans phrases et remplacés par des esprits aussi indépendants que Noël Mamère et Bernard Langlois.

J'attends toujours qu'un seul de nos résistants sudistes prenne la défense de Fabrice Lequintrec, toujours au placard de Radio France pour avoir cité dans sa revue de presse une phrase anodine d'un journal du Front National.

 

 

 

 

Dans le domaine artistique, l'éclectisme ne me paraît pas s'imposer avec une rigueur particulière. Un film « engagé » est un film, nécessairement, pléonasmitiquement, de gauche. Un film engagé à droite, si toutefois il en existait, moi je n'en ai jamais vu un seul, serait un film de propagande. Je n'ose imaginer le sort critique de son réalisateur face aux intrépides résistants cannois.

Dans le domaine musical, je renvoie à l'article du Monde Télévision de cette semaine intitulé :

« Chantons ... de gauche à droite » Olivier Zibertin écrit joliment : « à part quelques mesures martiales tirées de tubes de Michel Sardou ou de Philippe Clay, la France que l'on entend ici auraient plutôt tendance à pousser la ritournelle... du côté du coeur ».

Comme si les refrains de Ministère Amer et autres rappeurs étaient caractérisés par l'esprit de concorde.

Suit une liste non exhaustive de chanteurs conformes : Benabar, Cali, Disiz la Pest, Grand Corps Malade etc. On aurait pu ajouter les incontournables Motiv(é)s toulousains.

En réalité, je ne saurais trop recommander à un chanteur de droite une discrétion de bon aloi, à en juger les tombereaux d'insultes et de quolibets qu'a recueillis un malheureux médecin gynécologue pour avoir soutenu le candidat élu. Pas sur que le docteur retrouve sa pratique  de sitôt.

 

 

Retour sur l'identité nationale française détestée et le gouvernement de la France xénophobe.

La bête immonde vous dis-je. Vous avez vu cette haine venue de la France franchouillarde contre Rachida, Fadela et les autres ?

 

Heureusement, la résistance veille. Jeudi 21 juin minuit : France Info diffuse un communiqué invérifiable et non vérifié du MRAP protestant contre l'arrestation d'une sans-papier congolaise dans sa baignoire par la police française, de triste mémoire. Une militante crie au scandale.

 

Aucune enquête journalistique contradictoire. Pourtant, quand le MRAP dit quelque chose, j'ai grande tendance à ne pas y croire.

 

Décidément, l'information est aux ordres.

 

 

 

 

 

On l'aura compris, ce n'est qu'un début, le combat continue. Et dans ce Kulturkampf sans culture, je conseillerai d'être aussi gentiment vachard et persifleur que les résistants du côté du cœur.

 

Il faut leur dire leur insondable mauvaise foi, leur inépuisable vanité, et leur sottise criminelle.

 

Avec un gentil sourire.

 

 

 

GWG
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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 10:37

LA VÉRITE DEMEMBRÉE

 

 

Il existe trois pathologies politiques qui s'aggravent les unes les autres.

La première, représentée emblématiquement par Leïla Shahid, devant un micro de France Inter toujours aussi bienveillant, et qui lui fait dire que ce qui se passe à Gaza est de la faute exclusive des Américains, est caractérisé par l'impossibilité du nationalisme arabo-palestinien de se remettre  en question.

 

 

La seconde, incarnée brillamment par le journaliste du Monde Sylvain Cypel, consiste pour un alter-juif médiatisé à, au contraire, prendre systématiquement le contre-pied de la position

de l'État juif.

C'est à Cypel que l'on doit, il faut le rappeler, l'une des plus magnifiques désinformations de la décennie : la révélation, sans aucune précaution, à la première page du très sérieux, de l'existence d'un réseau d'espionnage israélien aux États-Unis qui aurait eu vent du projet d’attentat contre les Tours Jumelles, et ce serait bien gardé de prévenir les autorités américaines...

 

Quelques jours plus tard, un lecteur particulièrement vigilant aura pu prendre connaissance

d’un démenti aussi piteux que confidentiel.

Bref, c'est à ce même genre d'exercice que le précité s'est livré, toujours au micro de Radio France, en martelant assez nerveusement que tout était de la faute d'Israël.

 

 

La troisième pathologie est d'origine plus vulgaire, elle provient, faut-il le répéter, d'un cocktail détonant, et aux proportions variables, d'idéologie délétère anti-occidentale et d'agacement devant les Juifs debout.

Hubert Védrine, en dépit des grands airs qu'il se donne, caractérise avec beaucoup de conviction cette maladie intellectuelle de l'inconscient.

C'est ainsi  que – toujours au même micro –  l'ancien ministre se lamentait de ne pas voir à la tête d'Israël, des États-Unis, de l'Europe, des dirigeants qui auraient pu éviter ce qu'il considérait comme la pire des catastrophes.

À aucun moment, il n'est venu à l'esprit de celui qui a pourtant la réputation de ne pas en manquer, qu'il serait bon, qu'un jour, le peuple arabe de Palestine dispose, lui aussi, d'un responsable digne de ce nom.

En réalité, cette suggestion ne pouvait pas venir à sa conscience, encore moins être verbalisée,

car les Palestiniens sont depuis toujours traités par leurs « amis » comme des mineurs incapables et, partant, non soumis à un quelconque problème de responsabilité.

Cette incapacité d'une grande partie de l'Occident médiatique et intellectuel à exercer son esprit critique – si aiguisé lorsqu'il s'agit d'Israël ou des États-Unis – à l'endroit des Arabes de Palestine renforce la propre inaptitude de ces derniers à sortir de leur éternelle posture  victimaire.

Imaginons un seul instant que ce soit Tsahal qui ait tiré sur une foule sans défense, qui ait précipité du haut d'un minaret un imam du Hamas – transformé incontinent en saint martyr avant de retomber au sol –, qui aurait froidement donné le canon, qui sur des ambulances, qui

sur des hôpitaux.

Dès le lendemain, des pacifistes alter-mondialistes, à moins que ce soit des antiracistes en keffieh, auraient défilé dans les rues de Paris et de Londres aux cris de : Génocide en Palestine ! et d'Israël Nazi !

 

 

Ces trois pathologies  ont en commun de mettre en scène leurs fantasmes  tout en tournant le dos délibérément au réel.

 

 

C'est ainsi que, dans l'affaire de Gaza comme dans la commémoration du 40e anniversaire de la guerre des Six Jours (voir notamment l’extraordinaire article de Michel Bole-Richard dans Le Monde intitulé « la Palestine démembrée »), certains faits ont été si fantastiquement occultés, qu'on ne sait plus vraiment si on se trouve encore sur le terrain de la mauvaise foi idéologique manière Staline ou au pays de la déraison psychologique façon Ubu :

Pas un mot sur l'incidence du terrorisme palestinien sur les rapports Israël-Palestine.

Pas une allusion sur l'irrédentisme palestinien ou l'éducation à la haine.

Rien sur le fait que c'est le peuple palestinien qui a choisi librement le Hamas.

Rien sur le fait que le peuple israélien avait porté peu avant au pouvoir le parti Kadimah d'Ariel Sharon qui venait d'évacuer Gaza, avec un mandat clair de restituer une grande partie de la Cisjordanie, en dépit des implantations qui s'y trouvent.

Quant aux responsabilités du Hamas dans les derniers mois : missiles sur Sderot, enlèvement de Gilad Shalit en territoire israélien,  à l'incapacité ou au refus du président palestinien de s'en prendre aux réseaux terroristes, conformément à la feuille de route : bernique.

Non, rien de tout cela. La faute à l'occupation. La faute à ce satané mur construit par pur sadisme. La faute à Israël. Un point c'est tout.

 

 

Il n'empêche. Ainsi que je l'ai écrit, étonnamment ravi, dans mes derniers blog-notes, il semble bien qu'aujourd'hui l'idéologie niaise ait plus de mal qu'hier à occulter l’obstinée réalité.

Il n'est que de regarder les télévisions ou d'écouter certains observateurs : « Les Palestiniens enfoncent le dernier clou dans le cercueil de la cause palestinienne ».

Ce n'est pas moi qui le dis, ce n'est évidemment pas Hubert Védrine, encore moins Sylvain Cypel.

Seulement le chef de la diplomatie saoudienne.

  

 

 

 

 




 

 

 

 



 

 

 

 




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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 12:59

COQUECIGRUES

 

 

Dans son édition du 3 juin, Le Monde publie un article qui affirme : « Des documents d’archives du gouvernement britannique rendus publiques vendredi 1er juin, jettent un doute sur la version officielle d’une des plus célèbres prises d’otage de l’histoire contemporaine, le détournement, il y a 31 ans, d’un avion d’Air France vers Entebbe, en Ouganda ».

 Selon ces documents, ce détournement serait « l’œuvre du F.P.L.P. avec l’aide du Shin Bet (le service de sécurité intérieure israélien) ».

 

 Lorsqu’on se donne la peine de lire l’article, on s’aperçoit que ce serait un « contact anonyme » membre de « l’Association parlementaire euro arabe » qui aurait transmis cette « information » à un diplomate britannique en poste à Paris…

 

Et c’est sur cette base dont on peut juger du solide, que notre sérieux quotidien conclut péremptoirement que cette thèse « éclaire d’un jour nouveau le raid sur Entebbe ».

 

 

 

Le même journal n’aura pas mis longtemps (dimanche 10 juin) pour rapporter la dernière sortie d’Abraham Burg au Haaretz (vendredi 8 juin).

 

 

Selon cet ancien président de l’Agence Juive, Israël, pays qu’il a quitté pour vivre en France, avec un nouveau passeport, serait un « ghetto sioniste ».

 

 

La loi du retour qui permet à tout Juif de venir vivre en Israël devrait, selon lui, être abolie car cette loi est « le miroir de l’image d’Hitler », et « Je ne veux pas qu’Hitler définisse mon identité … ». « Nous sommes déjà morts et nous ne le savons pas encore. Tout cela ne marche plus…. L’élite israélienne est déjà partie et sans élite, il n’y a pas de nation ».

 

 

Ainsi donc, Abraham Burg, qui a attendu de perdre toutes ses élections pour quitter le pays, qui n’a plus de chauffeur pour conduire sa voiture, représenterait l’élite.

 

 

Deux remarques sur cet « alterjuif » de première classe.

 

 

 

1. Des Juifs antisionistes ou asionistes ou non sionistes qui considèrent soit que l’État juif n’a pas de sens, soit que le judaïsme est par essence diasporique, soit que le seul État juif possible serait celui qui se conduirait selon les critères moraux les plus exigeants possibles, il y en a toujours eu depuis le renouveau du nationalisme juif au 19ème siècle.

 Martin Buber et Ahad Haam en sont les représentants les plus emblématiques.

 

Ces personnalités sont estimables et leurs pensées respectables, même si, d’évidence, ont peut les taxer d’utopistes ou les critiquer librement.

 

 

Mais rien, rien, rien à voir avec ceux qui, tel un Burg, qui récemment encore dans les colonnes du Monde défendait les kamikazes palestiniens et leur mode d’action, font cause commune avec les ennemis déchaînés de leur peuple.

 

 Un Martin Buber ou un Doubnov ne mêlaient pas leur voix à celles des pogromistes.

 

 

2.      La seule chose que puisse encore obtenir, à coup sûr, Monsieur Burg, pour avoir l’impression de vivre, sans le moindre risque, c’est un article dans Le Monde.

 

Impossible bien entendu de le qualifier de traître, sans se disqualifier, seul ce journal ayant le droit d’utiliser les termes infamants à destination d’Eric Besson.

 

 

Mais c’est un autre risque qu’a pris un dignitaire palestinien, il y a quelques jours, pour clamer sa désespérance devant les exactions commises par son camp.

 

 

Le Monde n’a pas repris ses déclarations.

 

 

Il n’a donc pas de nom.

 

 

Il est déjà mort.

 

   

 

C’est dans ce contexte délétère qu’il faut comprendre la manière dont le 40ème anniversaire de la guerre des Six Jours a été commémoré.

 

En gros, Nasser n’était pas sérieux dans son désir de détruire Israël, le blocus du détroit de Tyran n’est plus un « casus belli », Oum Kalsoum n’a jamais chanté « égorge ! égorge ! ». Les Israéliens – dont on brocarde pourtant à l’envi le complexe de supériorité – ne risquaient strictement rien lorsque leur réduit était encerclé par trois armées arabes infiniment supérieures en nombre.

 

 

Non, la seule chose qu’il faut retenir, c’est que Jérusalem qui jouissait sans doute antérieurement d’une douce liberté, est aujourd’hui captive et que les territoires (oublié le Sinaï) sont aujourd’hui sans aucune raison compréhensible et certainement pas le moindre refus arabe, la proie de colons fanatiques et bornés.

 

 

 

 

Pendant ce temps, le Parlement européen, relayé par la presse, utilise une grande partie de son temps, de ses moyens, de son énergie, et de son indignation, à protester – sans grandes preuves juridiques jusqu’à présent – contre la C.I.A. qui aurait utilisé illégalement des prisons en Europe pour détenir, entre autres, le cerveau de l’attentat du 11 septembre.

 

Pour mettre en cause les pays de l’Est qui se seraient rendus complices de cette infamie sans égale, Monsieur Marty, sénateur libéral suisse, l'expliquait par le fait que ceux-ci étaient « vraiment pro-occidentaux » ce qui est, on en conviendra, une circonstance particulièrement impardonnable.

 « Ce rapport est une connerie » a lancé l’ex-président roumain Ion Iliescu.

 

 Ce n’est pas très poli.

 

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 16:47

LE SYNDROME DE MICKEY

Le Hamas, dont l’un des dirigeants, faut-il le rappeler, est l’actuel premier ministre du gouvernement d’Union Nationale Palestinien, continue à tirer sur la ville de Sderot, à partir du territoire de Gaza évacué par Sharon.

 

 

Le Hamas, pourtant, ne fait pas l’objet d’une réprobation unanime de la communauté internationale politique et médiatique qui ne le désapprouve – quand elle le fait – que du bout des lèvres.

 

 

Mieux – ou pire –  agresseurs et agressés sont renvoyés dos à dos, l’Israélien étant également appelé rituellement à la plus grande des retenues.

 

 

De son côté, le Hezbollah, l’agresseur de l’an dernier, continue tranquillement avec l’aide de la Syrie à se réarmer pour une prochaine attaque au nez et à la barbe des troupes onusiennes et des résolutions votées au Conseil de Sécurité dont on pourra, en tant que de besoin, juger d’un système de garantie dont on veut persuader depuis toujours l’État juif de se satisfaire.

 

 

Hier, l’organisation des Nations Unies a décidé, enfin, envers et contre tout, de créer un Tribunal International pour instruire sur l’assassinat de Rafic Hariri, mais dans le même temps, Fouad Siniora, le premier ministre libanais, s’est précipité sur le premier micro venu pour implorer « sa sœur la Syrie » de ne pas considérer qu’elle serait visée par une telle procédure…

 

 

Dans le même temps, le chroniqueur diplomatique de Radio France, avec un réalisme pertinent mais qu’il ne pratique pas habituellement avec tous les acteurs politiques internationaux, a justifié cette attitude par la crainte de Damas.

 

 

Récemment, le Hamas – toujours lui – a inventé pour l’amusement des enfants de Palestine, le personnage de Farfour, sosie de la célèbre souris de Walt Disney, qui prône à destination des bambins le Djihad à l’encontre de la population sioniste.

 

 

De nombreux observateurs ont constaté que la célèbre firme américaine, habituellement prompte à engager des actions en contrefaçon sur tous les points du globe, s’est cette fois-ci sagement abstenue en raison de la peur qu’inspire le mouvement terroriste.

 

 

Il y a quelques semaines, j’évoquais le cas de l’agence Reuters qui avait menacé un quotidien italien de rompre toutes relations contractuelles au cas où celui-ci persisterait à nommer dans les dépêches d’agence les kamikazes palestiniens « terroristes » au lieu du terme ô combien convenu d’« activistes ». Avec une candeur désarmante, le PDG de l’agence justifiait cette appellation au nom de la sécurité de ses journalistes sur le terrain…

 

 

Vous voyez bien où je veux en venir : à la constatation de l’existence d’un syndrome de Mickey : au Proche-Orient la violence hélas, impressionne. Au rebours de l’excessive modération qui affaiblit.

 

 

Je suis le premier à m’en désoler.

 

 

Mais je le sais.

 

 

GWG

(D’après ma chronique sur Radio J)

 

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 13:08

J’aimerais bien qu’on m’explique

 

 

 

Je voudrais comprendre.

 

 

Lorsque les États-Unis à Guantanamo ou Israël, enchaînent leurs prisonniers, les médias occidentaux n’hésitent pas à considérer de telles actions comme relevant de la « torture ».

 

 

C’est ainsi que Le Monde, dans un article intitulé « Témoignages sur la torture dans les prisons israéliennes » (mercredi 9 mai 2007) et prenant en compte, avec une grande confiance, les affirmations de l’organisation israélienne mais antisioniste, B’T Selem, cite celle-ci à propos de palestiniens soupçonnés de terrorisme : « Dans des cellules putrides et suffocantes, mal nourris, humiliés, menacés, insultés, intimidés, victimes de crachats, attachés de façon douloureuse sur des chaises, souvent entièrement nus et soumis à de multiples pressions comme notamment les menaces de représailles contre les membres de leur famille ».

 

 

 

De son côté, le ministère de la justice a critiqué ce rapport « basé sur un échantillon non représentatif », « établi de façon tendancieuse en vue de déformer la réalité », ministère qui précise : « dans le passé, les vies de nombreux israéliens ont été sauvées grâce aux informations ainsi recueillies ».

 

 

Tout cela n’empêche pas notre journal de considérer en première page que nous sommes bel et bien en présence de cas de torture. Très bien.

 

 

 

 

 

 

Le samedi 12 mai, Eric Damfreville, enlevé le 3 avril par des Talibans dans le sud-ouest de l’Afghanistan, est relâché par ses ravisseurs.

 

 

Dans le cadre d’une conférence de presse, très affaibli, l’otage raconte qu’il est resté constamment ligoté, dans l’obscurité, en ignorance totale de son sort et alors même qu’il savait ce qu’il était advenu d’autres otages capturés par les terroristes afghans.

 

 

En dépit de cela, le responsable de l’ONG Terre d’Enfance, pour laquelle travaillait l’otage, a indiqué « Que celui-ci n’avait fait l’objet d’aucun mauvais traitement ».

 

 

Un seul organe de presse s’est-il étonné d’une affirmation aussi paradoxale ?

 

 

J’aimerais bien qu’on m’explique.

 

 

 

 

Le lundi 14 mai, la police israélienne a appréhendé un franco-israélien de 25 ans nommé Julien Souffir.

 

 

Il semble, hélas, que celui-ci a égorgé froidement un chauffeur de taxi arabe palestinien qui l’avait amené de Jérusalem à Tel Aviv.

 

 

Souffir a invité le chauffeur du véhicule dans son appartement où il a été assassiné.

 

 

Immédiatement, le CRIF a considéré qu’il s’agissait d’un acte ignoble qui méritait le châtiment le plus sévère. Et il a eu raison.

 

 

Au même moment, le maire de Jérusalem a réclamé pour les parents de la victime la même prise en charge matérielle que pour les israéliens victimes d’actes terroristes. Et il a eu raison.

 

 

Cependant une chose m’échappe, Le Monde, à propos de ce drame – et il n’est pas le seul – a titré : « A Tel-Aviv, un franco-israélien accusé de crime raciste ».

 

 

 

Lorsqu’un Arabe palestinien déclare pour expliquer le massacre qu’il vient de commettre « j’ai cherché à tuer le plus de Juifs possible », lorsque le Hamas prévoit à l’article 12 de sa chartre « Si tu vois un juif, tue-le ! », on n’évoque jamais le moindre racisme.

 

 

J’aimerais bien qu’on m’explique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Toujours dans Le Monde du même jour, un article édifiant intitulé « Le milieu humanitaire français se déchire à propos du Darfour ».

 

 

 

Philippe Bernard, souvent bien inspiré, raconte comment certaines organisations de gauche ou alter-mondialistes voient d’un mauvais œil monter une critique acerbe contre le régime islamiste de Khartoum.

 

 

D’habitude, peu enclines à la nuance, celles-ci en appellent au sens des responsabilités.

 

 

C’est ainsi que dénonçant une « dialectique simplificatrice à l’extrême », le président de Médecins du Monde, Pierre Michelletti déclare : « Au moment où les radicalismes du monde musulman utilisent ce type de confusion pour assimiler l’ensemble des intervenants, y compris les humanitaires à des supplétifs des armées occidentales (…), nous devons nous protéger de ce type de manipulations véhiculées par d’autres radicalismes, occidentaux ceux-ci ».

 

 

 

Moi-même, dans ce blog, j’ai cité Madame Bedarida du Monde Télévision, qui s’est empressée de réfuter tout racisme anti noir dans le conflit.

 

 

Heureusement, Jacky Mamou, président du collectif Urgence Darfour, ancien président de Médecins du Monde, accuse cette organisation d’être désormais mue par une « démarche idéologique » de type alter mondialiste, plus que par une approche humanitaire.

 

 

Et d’asséner : « Ils sont terrorisés à l’idée d’élever la voix contre Khartoum » car « Pour une fois, les « méchants » ne sont pas des Blancs soutenus par les américains mais des Arabes aidés par les chinois ».

 

 

C’est ce que je me tue à expliquer.

 

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 09:55

LIBRE

 

 

 

Quelques observations, si vous le voulez bien, sur le scrutin historique de dimanche dernier.

Sous un angle strictement « pro-israélien » – qui ne saurait se confondre avec un regard spécifiquement juif – et même si mes fonctions représentatives m’ont interdit de prendre expressément parti, il me semble que le regard positif des commentateurs israéliens ne saurait être sérieusement contesté.

Le président élu n’a jamais dissimulé sa sympathie pour Israël.

Lors de son dernier voyage dans ce pays, il a su dire les mots qu’il convenait aux originaires de France.

Il a retrouvé largement et logiquement leur suffrage dans les urnes.

Dès lors, l’espoir de voir améliorer les relations d’amitié entre les deux nations, l’espoir de voir la France cesser définitivement d’apporter systématiquement sa voix dans les aréopages internationaux aux délibérations hostiles à Israël, ne saurait être considéré comme insensé et dénué de fondements, même si, évidemment, il convient de demeurer prudent.

 

 

 

 

Sous un angle strictement juif, cette fois, je retrouve ici ma liberté complète de parole.

Les socialistes viennent, il me semble, de payer chèrement leur désertion, en pleine campagne judéophobe, du combat contre l’antisémitisme dont ils s’étaient auto proclamés les champions quand il s’agissait de ferrailler contre des moulins à vent.

Certains m’ont présenté dans cette circonstance comme l’un des artisans de ce retournement, et je ne saurais bien sûr ici récuser un rôle que je revendique pleinement.

Mais qu’il me soit permis, en cette circonstance, de préciser ma pensée.

J’ai entendu ici et là, sur les ondes communautaires, des personnes es qualité de juif dire qu’il fallait voter qui à gauche qui à droite.

Je crois que c’est le pire des services à rendre à notre communauté qui ne saurait être prisonnière pour l’éternité d’un seul camp.

Je note au passage, pour m’en réjouir, que la communauté musulmane de France s’est montrée, dans l’ensemble, d’une haute tenue et d’un grand sens de la responsabilité.

Notamment, elle n’a pas fait du Proche-Orient un dossier spécifique.

Comme je l’ai dit dans une précédente chronique, la Communauté musulmane française n’a rien à voir avec son homologue britannique.

De même, un juif peut parfaitement, il me semble, et sans se déconsidérer, voter – en citoyen libre – pour qui il souhaite sur l’échiquier politique traditionnel.

Ce n’est pas au moment où la Communauté vient de se libérer d’un carcan injustifié qu’elle devrait à jamais s’enfermer dans un autre.

Elle n’est plus captive et c’est très bien ainsi.

Et félicitations à Monsieur Sarkozy.

 

 

D’après ma chronique sur Radio J du 11/05/07

 

 

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 12:04

CE N' EST QU'UN DÉBUT, CONTINUONS LE COMBAT !

 

Oui, c'est vrai, le résultat massif de dimanche est un signe encourageant sur le chemin de la libération des esprits asservis.

 

Rien que le fait de voir la concorde entre Faudel et Macias et de constater que la fraternité pouvait changer de boutique aura suffi à mon bien être.

 

Mais tout de même, point trop d'exaltation.

 

Flash-Back sur le sourire de la ravie du dimanche soir qui, la veille encore, menaçait les Français des pires exactions en cas de choix funeste.

 

Qui s'est offusqué des menaces ou du sourire ?

 

Qui aura osé traiter de petits fachos, les nervis de la Bastille ou du Capitole qui ignorent encore le sens des mots suffrage universel ?

 

Qui a songé à s'esbaudir du rayonnement intellectuel et moral grandissant de M. Jean-Marie Colombani, dont l'éditorial contre Sarkozy a fait grand bien à celui-ci ?

 

L'une des grandes intuitions du président élu aura été d'appeler à la liquidation des excès de 68, et il est incontestable que cette élection sur son programme iconoclaste et malgré la campagne menée contre lui signe, en elle-même, la marque du lézardement de l'édifice religieux.

 

Mais, le monument sacré est loin de tomber en ruines.

 

Mai 68, c'est la fascination pour la violence de la rue (Élection, piège à cons !), la fascisation de l'autorité de l'État (CRS-SS !), la judaïsation fantasmée de toutes les victimes imaginaires des pétainistes de souche (Nous sommes tous des Juifs allemands !).

 

Mai 68 c'est l'héroïsation sans risque des résistants virtuels, et l'outrance grandiloque contre l'ingratitude du réel.

 

Mai 68, c'est la légitimité rebelle du citoyen-esthète contre la légalité déshonorante de l'ordre répugnant.

Qui peut dire que nous ne sommes plus du tout en mai ? Les citoyens sans frontières ne se rebellent-ils plus contre les expulsions policières ? Les faucheurs citoyens ne font-ils plus leur devoir civique en détruisant les cultures malfaisantes ? M. Battisti n'est-il plus sous la protection de l'Hôtel de Ville de Paris ? Le terrorisme proche-oriental fait-il l'objet d'une détestation égale à ce qu'inspire le libéralisme anglo-saxon ? MM. Besancenot et Bové suscitent-t-ils l'hilarité ou la compassion médiatique qu'inspirent ordinairement les idéologies antiques ?

 

Certes, à ce jour Sarkozy dispose à la fois de la légalité électorale républicaine et de la légitimité de sa victoire démocratique indiscutable.

 

Mais déjà, l'outrance réapparaît. La bonne vieille idéologie contre le réel. Il aurait les médias entre ses mains. Et, peu importe si 80 % des journalistes se reconnaissent à gauche ou à l'extrême gauche (sondage Marianne). Il étalerait un luxe insolent en se rendant sur le yacht de Bolloré. Et, tant pis si François Mitterand passait chaque année l'hiver à l'Old Cataract d'Assouan, l'un des plus beaux palaces du monde, sans que personne n'ait eu le mauvais goût de s'interroger sur le prix du séjour et l’identité du payeur.

 

L'état de grâce peut-être de très courte durée. Les camarades sont trop fatigués pour déguiser encore Nicolas en Adolf. Qu'importe, ils ont suffisamment de souffle pour l’emberlusconiser.

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 11:21

TOUT SAUF LES SARKOPHAGES

 

Plus que quelques jours pour savoir si la France va, enfin, émerger de quarante ans d'emprise de l'idéologie sommaire et impériale.

Je ne prophétiserai pas, comme le lyrique Jack Lang de 1981, que la lumière va succéder aux ténèbres.

Mais enfin on y regardera le réel un peu plus translucidement.

Je conçois parfaitement que l'on puisse envisager le candidat arrivé premier avec scepticisme.

Son professionnalisme pourrait même engendrer la suspicion des plus incrédules.

Il n'empêche. Les manières de ses ennemis coalisés sont trop caractéristiques du terrorisme intellectuel à abattre pour ne pas inspirer de la sympathie pour  leur victime.

Dans un récent blog-note, je racontais comment le  radio-français, au service du public, Daniel Mermet se plaisait à laisser comparer Nicolas à Adolf tout en expliquant, avec un paradoxe qui ne surprend plus personne, qu'il est le candidat des Juifs.

Le préposé a récidivé depuis.

Allez vous étonner qu'ensuite, une mèche capillaire et une fine moustache, pourtant passées de mode, aient poussées sur de nombreuses affiches électorales.

 

 

Si le cœur vous en dit, vous pouvez vous promener sur le site « Tout Sauf Sarkozy. Com - Association Nationale Pour La Défense Des Valeurs Républicaines ».

 

Vous pourrez y contempler Nicolas-Adolf devant deux drapeaux américain et israélien au-dessus de la légende : « que représente-t-il ? L'axe de la haine ! ».

 

À noter que le site semble lié, avec un bel œcuménisme, à d'autres sites d'extrême gauche comme d'extrême droite, tant il est manifeste que le front rouge-brun a choisi son camp de concentration de la détestation.

Si vous avez encore un peu de temps, vous relirez le Libé du 7 avril dans lequel, et sans être contredite, la rappeuse Diam's déclare fièrement : « Je rêve d'une France tolérante, si c'est Sarko ou Le Pen, je me prépare à la bagarre », pour se persuader de la tolérance effective et démocratique de nos Sarkophages.

  

 

Je vous recommanderai encore l'instructive lecture de l'entretien entre le généticien Daniel Cohen, inventeur de la carte du génome humain et la chroniqueuse médicale Mme Martine Perez (Le Figaro du 27 avril). Vous pourriez y apprendre que celui qui semble s'y connaître plus que   la Ligue des Droits de l'Homme et moi sur la question, est loin d'exclure la possibilité que la pédophilie et certaines pathologies suicidaires puissent avoir des origines partiellement génétiques.

 

Le fait de le suggérer n'a rien d'une bourde, encore moins d'une ignominie eugéniste, contrairement aux vertueuses indignations de Lyssenkistes aux petits pieds.

  

 

Mais je ne sais si vous pardonnerez au candidat arrivé en tête son ignoble déclaration sur l'absence de responsabilité de la France en ce qui concerne la décision de la Solution Finale. Mme Guiguou et M. Cohn-Bendit ne sont pas près de s'y résoudre. Ils y ont vu la marque d'une intolérable agression contre l'Allemagne et l'Europe...

 

Il faut reconnaître qu'un tel mensonge révisionniste doit être sanctionné. Seule la France est coupable.

 

Je vous laisse penser ce que vous voulez de Sarkozy, mais j'affirme que la Sarkophagie est une manifestation aiguë de la pathologie chronique dont le corps social souffre douloureusement depuis que, précisément, le docteur Cohn-Bendit s'est, un beau jour de mai, penché sur lui.

 

En mai la rémission ?

 

GWG

 

 

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