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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 18:00

MARTYROCRATIE  RADIO-FRANCAISE

 

 

Une magnifique et noble résolution a été votée le 14 décembre dernier par la Société Des Journalistes de Radio France : « Un présentateur, Pierre Weill, menacé en direct à l’antenne par un candidat à la présidentielle, Philippe de Villiers, un reporter, Frédéric Pommier, giflé et menacé par des militants, lors d’un meeting du Front national, le journaliste du 7-9h30, Nicolas Demorand, mais en cause professionnellement par un ministre candidat, Nicolas Sarkozy…

 

Depuis quelques semaines, les journalistes de France Inter subissent des attaques de militants ou d’hommes politiques soi disant « responsables ».

A chacun des journalistes agressés verbalement ou physiquement, la SDJ assure naturellement sa sympathie. Tout au long de la pré campagne et de la campagne, elle soutiendra chacun de ses confrères et dénoncera la moindre tentative d’intimidation ».

 

 

 

Certains quotidiens ont publié cette résolution sans rire.

 

Ce n'est pas rien, cette Société, puisqu'elle doit représenter 80 % des rédacteurs de notre service public radiodiffusé d'information.

 

 

Ce 14 décembre, donc, la société, outragée, a entendu pousser un cri d'alarme et de solidarité journalistique.

 

La liberté, et même l'intégrité physique de cette corporation était menacée.

 

D'abord, Frédéric Pommier, journaliste à France Inter aurait été giflé par des membres du FN lors d'un meeting. Bon d'accord.

 

La suite, vous l'allez voir, est beaucoup, plus problématique.

 

Philippe de Villiers, candidat à la Présidence de la République, aurait menacé M. Pierre Weill en ces termes : « Vous êtes un voyou, je saurais m'en souvenir. »

 

En réalité, l'ire vendéenne était assez compréhensible. M. Weill, présentateur à France Inter, ayant trouvé de très bon goût de commencer l'interview de son invité en l'interrogeant ex abrupto sur la plainte judiciaire pour viol déposée par le jeune fils du député à l'encontre de son aîné.

 

Des méthodes dignes de Gringoire ou de Rivarol.

 

Enfin, et pour illustrer les intolérables menaces pesant sur les courageux journalistes, la Société ne craint pas d'évoquer « la mise en cause professionnelle » de Nicolas Demorand, également présentateur à France Inter, par son invité Nicolas Sarkozy.

 

Ayant écouté l'entretien, je puis assurer que les échanges étaient vifs et récréatifs. Mais, de menaces, bernique.

 

 

 

Vous aurez compris que le processus de diabolisation de l'ensemble de la droite est engagé par une caste de fonctionnaires qui se tordrait de rire à la simple évocation du principe de neutralité.

Une caste qui ne supporte pas d'être mise en cause, même un peu, même à bon droit.

 

Vous pouvez critiquer le personnel politique, vous pouvez insulter le pape, vous pouvez maudire vos juges.

 

 

 

Mais garde à vous, simples citoyens, devant les folliculaires idéologues et vétilleux.

 

Je n'ai de cesse, quand je rencontre les proches du candidat favori de la droite, de prévenir que le processus de disqualification va croître au fur et à mesure de l'avancement de la campagne.

 

Je leur conseille de récuser publiquement d'avance les faux arbitres et d'en appeler à la vigilance d'une opinion qui, certes, commence à comprendre mais continue, à la marge, d'être mystifiée.

 

Ils m'écoutent très gentiment.

GWG

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 12:29

INNOCENT COMME L'AGNELET ?

 

 

 

 

Deux faits divers agitent en ce moment les médias.

 

Les jeunes électrocutés de Clichy et le noyé de Nantes.

 

S'agissant des premiers, l'ensemble de la presse a abondamment commenté le rapport de L'IGS concernant l'incrimination des policiers ayant poursuivi les jeunes gens jusqu'au transformateur d'EDF, ce qui pourrait mettre en cause leur responsabilité dans la survenance du drame qui s'en est suivi.

En revanche, les mêmes médias sont restés étrangement  taisant sur le passage du même rapport qui confirme que Zyed et Bouna étaient bien en train de cambrioler un chantier, ce qui justifierait a posteriori une course-poursuite que l'on mettait en cause, a priori, au commencement de la polémique.

 

 

 

Des policiers nantais sont poursuivis pour non-assistance à personne en danger pour ne pas avoir incarcéré Tewfik Elhamri, en état d'ébriété sur la voie publique.

 

Lequel serait, par la suite, tombé mortellement à l'eau. Depuis, les policiers français, pour se couvrir, mettent plus systématiquement en prison les personnes ivres qu'ils croisent sur leur chemin...

 

 

 

Ainsi, dans l'un des cas, les policiers sont mis en cause pour avoir exécuté leur mission avec trop d'empressement, dans l'autre pour l'avoir fait avec trop de souplesse...

 

 

 

Dans les deux cas, des manifestations publiques accompagnent les procédures judiciaires légitimement ouvertes. Il est permis, il est nécessaire, cependant, de se demander si ces deux authentiques drames personnels et familiaux, dans lesquels il faut cependant avoir le courage de dire que leurs victimes ont participé à la commission de leur dommage, auraient déclenché un tel scandale s’ils avaient concerné de simples Français de souche.

 

Dans cette occurrence, la spéculation intellectuelle habituelle, aussi oiseuse qu'obsessionnelle, aussi implicite qu'évidente, aussi gourmande qu’écœurante, sur une bavure policière à caractère raciste n'aurait pas trouvé son os savoureux à ronger.

 

Qui donc ethnicise le débat ?

 

On a les crimes d'État qu'on peut.

 

 

Ainsi, la justice française n'a pas réhabilité Guillaume Seznec.

 

Les jeux paraissaient pourtant faits. Le formidable lobbying médiatique avait semblé enfin porté ses fruits.

 

J'envie la certitude de ceux qui vocifèrent contre des juges qui ont rendu un verdict que l'on ne pourra pas, en toute hypothèse, taxer de complaisance.

 

Quatre-vingt-trois ans après l'arrêt de condamnation, je jalouse leur perspicacité.

 

 

 

Il est vrai que le corps de la victime, Quémeneur, n'a jamais été retrouvé.

 

J'observe, cependant, que celui d'Agnès Le Roux non plus. Sans que cela ne semble beaucoup déranger les chroniqueurs du temps présent, y compris ceux qui critiquent le refus de la révision.

 

Maurice Agnelet a tout pour ne pas me plaire. Menteur pathologique, cynique, franc-maçon par intérêt, président de la Ligue des Droits de l'Homme par imposture, enregistrant systématiquement les conversations téléphoniques, y compris celle de la malheureuse petite quand elle riait ou qu' elle pleurait.

 

Les doutes les plus extrêmes planent sur cet individu. Mais des preuves ? Aucune. Trente ans après les faits et un arrêt d'acquittement.

 

Agnelet ne mérite pas la mise à mal d'un système judiciaire déjà tellement critiquable par son incertitude.

 

 

Haines fratricides dominicales à Gaza. Hamas contre Fatah. On tire sur la foule. Une jeune fille meurt d'une balle perdue. Un journaliste français est touché. Un lundi matin dans la presse française. France Inter interroge la représentante palestinienne à Paris. La faute à Israël. Pas de question qui fâche sur le refus du Hamas de reconnaître Israël, les accords de paix, ou de renoncer au terrorisme. La faute à Israël et à l'Occident qui a osé arrêter de subventionner le terrorisme palestinien.

 

 

 

Un lundi après-midi dans la presse française. Éditorial du Monde. La faute à Israël. À « l'unilatéralisme » d'Olmert. Ce salaud qui voulait rendre des territoires. Pas un mot contre le Hamas. Encore moins contre ceux qui l'ont élu.

Dessin compassionnel attendri de Plantu sur les deux frères ennemis portant leur malheureuse victime. Pas le moindre soupçon d'acide dans l'encre.

 

Impossible, ici encore, de suggérer – même timidement – même du bout de la plume – que celui qui  pose en victime a contribué pleinement à la contribution d'un dommage dont il ne cesse de se repaître avec une délectation morbide.

 

Pourquoi, d'ailleurs, s'arrêterait-il en si mauvais chemin, puisque ses prétendus amis continuent à ne pas vouloir comprendre que le prétendu faible peut avoir tort et qu'il arrive que le soi-disant riche ait parfois raison.

 

Gaza, Clichy, clichés gâchis ?...

GWG

 

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 15:08

VARIATIONS SUR INDIGNATIONS BIEN TEMPÉRÉES

 

 

 

Il paraît que la conférence négationniste de Téhéran aurait soulevé une grande indignation de par le monde.

 

Je n'en suis pas si sûr. On y a nié le génocide hitlérien et le président iranien a souhaité le politicide de l'État juif. Rien de moins.

 

Les réactions internationales ont-elles été à l'aune de l'événement ? Une quelconque chancellerie a-t-elle rompu avec la République islamique ?

Prenez la France. A-t-elle seulement convoqué l'ambassadeur d'Iran à Paris ?

 

Elle l' avait pourtant fait récemment, mais s'agissant du légat israélien.

 

Il est vrai qu'il s'agissait de la question autrement plus importante du survol du territoire libanais par des avions de reconnaissance israéliens.

 

Notre ministre des Affaires étrangères s'est contenté de dire son « inquiétude » et de menacer Robert Faurisson des foudres de la justice française.

 

L'on tremble à Téhéran.

 

 

Qui a manqué l'image des immanquables Juifs orthodoxes et antisionistes étreignant affectueusement le Führer islamiste ?

 

Après cela, nous objectera-t-on encore longtemps les sempiternels Juifs de service pour incarner l'impartiale objectivité ?

 

Vous verrez qu'on finira par regretter Sivan et Benbassa....

 

 

Dans le registre de l'indignation bien contrôlée, je recommanderai encore le refus de Robert Mugabe, dictateur du Zimbabwe, d'extrader vers l'Éthiopie Mengistu Haile Mariam, reconnu coupable de génocide du peuple abbyssin. Des dizaines de milliers de personnes – dont des milliers d'enfants et d'adolescents – ont perdu la vie durant la dictature marxiste sanguinaire du « Negus rouge ».

 

La Cour de Justice d'Addis-Abeba a rendu sa décision le 12 décembre dernier, mais Mugabe n'extradera pas « le camarade Mengistu » car personne ne l'exigera de lui.

 

Comme personne, au demeurant, n'exige de Téhéran l'extradition réclamée par la justice argentine des responsables du Hezbollah coupables de l'attentat contre le Centre communautaire juif de Buenos Aires (seulement 90 morts...)

 

La seule non-extradition qui soulève l'ire internationale étant celle du général serbe Mladic par les autorités de son propre pays.

 

C'est bien, mais c'est peu.

 

 

 

Indignation bien maîtrisée encore par les médias : l’assassinat délibéré par le Hamas des trois enfants d’un cadre du Fatah. On comparera avec l’exploitation galactique de la mort du « petit Mohamed » tué lors d’un échange de tirs entre Palestiniens et Israéliens. Mais je gagerai que, pour un peu, c’est ma comparaison qui pourrait indigner les indignés professionnels.

 

 

Enfin, on terminera, comme toujours avec le Darfour, pour s'essayer à s'indigner de la non indignation.

Le Conseil des Droits de l'Homme réuni le 12 décembre  à Genève, pour la première fois sans traiter de la question israélo-arabe, avait décidé de consacrer une session spéciale au conflit précité qui a fait plus de 200 000 morts  depuis trois ans.

 

Les gazettes qui ne lui ont, quant à elles, consacré que quelques lignes, n'ont pu que faire état des profondes divergences entre les États membres.

L'ambassadeur algérien, sans rire, a dénoncé « une campagne de propagande à grande échelle dans laquelle l'information est manipulée » il a regretté qu'« un conflit ethnique entre bergers et agriculteurs soit présenté par les O.N.G dans des proportions apocalyptiques ».

 

 

 

L'O.N.G. Human Right Watch a qualifié l'attitude du gouvernement de Khartoum de « campagne de propagande sans précédent pour nier la réalité des choses. »

 

Il y a peu de risques qu'on réclame un jour l'extradition de M.El Bechir.

 

Personne ne sait qui il est.

 

 

GWG

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 13:03

CHOSES  LUES

 

 

 

 

« Quand le P.C.F. négociait avec les nazis » Lu dans Le Monde du week-end.

 

Chacun sait – du moins devrait savoir – qu'en juin 1940, dans Paris occupé, les communistes ont proposé aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de l'Humanité. Les dirigeants – dont Jacques Duclos – étaient d'accord.

Pendant des années, les communistes français ont nié farouchement, falsifié une édition de l'Humanité, et continuent aujourd'hui encore à minimiser les faits.

 

La nouveauté, c'est que les hasards de la recherche documentaire ont fait découvrir à des historiens, aux archives départementales de Paris, des notes établissant l'argumentaire employé par les représentants communistes auprès des autorités d'occupation.

Le texte retrouvé mérite le détour :

 

- Article 1 : « Vous avez laissé paraître journaux communistes dans d'autres pays : Danemark, Norvège, Belgique. Sommes venus normalement demander autorisation ».

 

- Article 2 : « Sommes communistes, avons appliqué ligne P.C. sous Daladier, Reynaud, juif Mandel. Juif Mandel nous a emprisonné et fusillé des ouvriers qui sabotaient Défense Nationale... ».

 

- Article 3 : « Pas cédé face dictature juif Mandel ».

 

- Article 4 : « (...) Notre défense du pacte (germano-soviétique) vous a avantagé. Pour l'URSS nous avons bien travaillé, par conséquent par ricochet pour vous ».

 

 

 

Après une complicité avec le totalitarisme soviétique d'un demi-siècle, ce morceau de bravoure d'ignominie aurait dû être de nature à disqualifier le nom même de communisme, exactement au même titre que l'autre totalitarisme.

 

Mais rien y fait. Spécificité française alors même que le parti français a été le plus stalinien de toute l'Europe occidentale on peut encore marcher la tête haute dans les rues de Paris en se disant « communiste ».

 

Tous les pays d'Europe, après l'écroulement du mur de Berlin, l'analyse des archives du K.G.B et leurs révélations sur les complicités à l'Ouest, ont mis, moralement au moins, en accusation les partis communistes complices. Tous. Sauf un.

 

J'ai dit, dans un précédent blog-note, la prégnance de l'idéologie gauchisante sur la société française. Je veux souligner ici la bienveillance de celle-ci à l'égard du mouvement communiste, fut-il stalinien, et, un temps même, complice des nazis.

 

Jusqu'à la petite Clémentine Autain, qui se croit sans doute très branchée, et qui n'hésite pourtant pas à être apparentée communiste....

Quant à l'Humanité, tendre avec le Hamas et le Hezbollah antisémites, il continue à être un torchon subventionné jouissant des faveurs de toutes les revues de presse.

 

 

 

Si la droite française était intelligente et possédait des convictions, elle obligerait les socialistes à tenir les fascistes de gauche pour infréquentables,  plutôt que d'être fascinés. Exactement comme les socialistes ont procédé pour empêcher la droite à lorgner vers ses extrêmes.

 

 

 

 

« Téhéran réunit une conférence sur la  "réalité" de la Shoah. » (La presse).

 

« On en parle dans les organisations juives comme d'une "véritable ignominie" » (Le Monde).

 

 

Et ailleurs ?

 

 

 

 

« Joey Starr jugé à Paris pour usurpation d'identité » (AFP).

 

La cour d'appel de Nancy a décidé, jeudi 7 décembre, que le rappeur Joey Starr, de son vrai nom Didier Morville, sera jugé à Paris pour usurpation d'identité où une personne portant le même nom avait déposé plainte contre lui. Placé en garde à vue, il avait reconnu avoir utilisé un faux permis de conduire afin que ses contraventions soient payées par le Didier Morville domicilié à Nancy.

Vous avez bien lu. Ce type pété de tunes, comme il dirait, non content de mettre régulièrement des trempes à sa femme et son chimpanzé, faisait régler ses P.V. par un quidam sans doute mille fois moins blindé.

C'est cette grande conscience que Le Monde et Libé ont récemment mise en valeur pour exhorter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales.

 

On a les héros qu'on veut.

 

 

Un dernier mot sur le rap.

 

À la limite de l'indicible, tant il est ringard et sulfureux de taper sur cet art majeur. Mais allez donc faire un tour sur la chaîne ZIK. En boucle, fascination obsessionnelle de la violence, des gangs, mise en scène pitoyable de conformisme de la victimisation, haine des flics et de la France.

On a les héros qu'on peut.

 

 

GWG

 

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 13:25

DES CAILLOUX ET DES ROSES

 

Je reviens d'Israël. J'y ai rencontré de nombreuses personnalités politiques. La seule, à mon sens, qui sorte du lot commun s'appelle Benjamin Netanyahu. Il ne cesse d'expliquer que nous sommes en 1938 et que l'Allemagne d'hier c'est l'Iran d'aujourd'hui.

 

 Je veux dire ici à quel point je trouve la grande majorité du personnel politique israélien, médiocre.

Le grand responsable en est le mode de scrutin électoral à la proportionnelle intégrale. Il rend le pays ingouvernable à brève échéance, il favorise la dictature des petits partis charnières, il oblige les caractères les plus déterminés au compromis corrupteur, enfin, et surtout, ce scrutin ou l'on choisit son représentant sur une liste établie par les partis transforme la consultation démocratique en  fabrique de simplets.

Je prétends que le député israélien moyen n'arrive pas à la cheville, au plan intellectuel ou moral, du député français moyen.

 

Pour être élu, ce dernier doit avoir un minimum de charisme et de vernis culturel. Pour figurer en bonne place sur la liste, le premier doit seulement faire montre d'entregent et de servilité.

Pour un pays ordinaire, ce mode de scrutin est d'un érotisme décadent. Pour une nation qui se bat  dos au mur, il relève de la  pornographie criminelle.   

Pour en revenir à Bibi, je crois, ou plutôt j'espère, qu'il se trompe. Nous ne sommes pas tout à fait en 1938. Mais plutôt en 1934. Les nazis n'ont pas encore réoccupé la Rhénanie démilitarisée. Albert Sarraut n'a pas encore démontré sa sotte incompétence. Les mollahs  n'ont pas encore franchi le Rhin. Les va-t'en-paix n'ont pas encore triomphé.

Il n'empêche. Albert Sarraut vient de traverser l'Atlantique. Il s'appelle aujourd'hui James Baker. Il prône le dialogue avec l'Iran et la Syrie. Les va-t'en-paix peuvent exulter.

On se souvient du mot de Daladier, revenant de Munich et murmurant "les cons" à l'adresse des pékins venus l'acclamer après qu'il ait vendu la Tchécoslovaquie en échange d'une fausse paix sans honneur.

Nous n'avons sans doute plus quatre ans pour faire taire les cons.

Quand donc Madame Royal est-elle vraie ?

Quand elle est au Liban et qu'elle envisage sérieusement de rencontrer un membre du Hamas ?

Quand elle est en Israël et qu'elle déclare qu'elle ne peut rencontrer le représentant d'une organisation terroriste ?

Toujours ? Jamais ?

Pour répondre à cette question, on pourrait peut-être interroger son plus proche collaborateur, j'ai nommé Jean-Louis Bianco, qu'elle a fait son directeur de campagne.

Le 19 mai 2006, celui-ci a rencontré Madame Monique Étienne, présidente de l'association France-Palestine Solidarité 04.

À cette occasion, M. Bianco, es qualité de Président du Conseil Général de Provence a signé avec Mme Étienne un texte fort éclairant dans lequel ils protestent contre les sanctions contre le Hamas.

Je cite le bras droit de Madame Royal : « Le Conseil des ministres européens des Affaires Etrangères a pris une décision politique grave en décidant de suspendre une partie importante de son aide financière au peuple palestinien. La suspension de l'aide (...) apparaît comme une volonté d'étranglement économique et social et comme la sanction de tout un peuple qui connaît déjà une terrible situation sociale. La décision de l'Union européenne revient ainsi encourager Israël à poursuivre, en toute impunité, sa politique unilatérale, en contradiction flagrante avec le droit international ».

J'ai cherché en vain dans le texte précité la moindre référence, la plus discrète critique du terrorisme ou de la chartre de l'organisation islamiste. Rien. Pas un mot. Pas une lettre.

On voudra bien comprendre ma perplexité.

Lorsque Lionel Jospin avait qualifié le Hezbollah « d'organisation terroriste », les Palestiniens l'avaient accueilli par une volée de pierres.

Du coup, à Paris, on a aussitôt conclu qu'il avait commis une bourde.

Lorsque Madame Royal n'a pas pipé après qu'un représentant de la même organisation ait comparé l'État juif au nazisme, les Israéliens l'on couvert de fleurs.

 Du coup, à Paris, on a conclu que sa visite était plutôt réussie.

Quand je vous le disais que le personnel politique israélien était exceptionnel.

GWG

 

 

 

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 16:35

UN CITOYEN OUBLIÉ

 

Mercredi 29 novembre, plus de 4.000 personnes se sont rendues à Bruxelles, pour manifester leur solidarité avec les otages israéliens capturés par le Hamas et le Hezbollah.

 Siona était le maître d’œuvre, France-Israël a évidemment participé à cette opération.

Les télévisions françaises n’ont pas cru devoir rapporter la moindre information sur le sujet.

Peux-je, en conséquence, émettre plusieurs observations :

1°) Quand une modeste ONG pro palestinienne réunit 50 personnes pour protester contre la politique israélienne, elle peut espérer passer à la postérité audio-visuelle.

2°) Les otages israéliens, tous soldats, ont été capturés sur le territoire israélien dans la plus complète illégalité. Rien à voir avec les combattants irréguliers emprisonnés qui en Israël, qui aux États-Unis.

Qui pourrait contester, pourtant, que le sort de ces derniers semble préoccuper davantage les médias, la Croix Rouge internationale ou les organisations prétendument humanitaires ?

3°) Parmi les otages dont, faut-il le rappeler, les familles n’ont reçu aucune nouvelle, se trouve Guilad Shalit. À chaque fois que j’évoque son triste sort, je rappelle inlassablement que ce gamin israélien est aussi un compatriote français, et qu’il possède avec la France des liens culturels et familiaux aussi étroits que, par exemple, le terroriste « franco-marocain » Zacharia Moussaoui dont le sort – et la francité – ont intéressé et continuent d’intéresser, ô combien davantage, les organes de presse de la République Française ? Beaucoup plus discrets sur la nationalité du citoyen Shalit.

Est-ce sain ?

Est-ce normal ?

Est-ce acceptable ?

Poser la question c’est sans doute y répondre.

 

GWG

D’après sa chronique sur Radio J du vendredi 1er décembre 2006.
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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 12:35

UN  HUMAIN PARMI LA FOULE

Le petit pogrom auquel on a assisté jeudi soir au Parc des Princes relève à présent d'une banale modernité.

 

On remarquera ici encore que l'anti-israélisme et l'antisémitisme ont fait excellent ménage.

 

On remarquera également que les petites frappes nazillonnes semblent s'être parfaitement entendues avec quelque arabes antifeujs pour bouffer du youpin.

 

Il faut reconnaître également qu'Israël a commis une faute grave en laissant les joueurs de Tel-Aviv triompher de Paris. L'État juif, c'est bien connu, ne pouvant humilier personne impunément.

 

On observera en outre que Canal+, qui a eu la haute main sur le Paris S.G. depuis des lustres, toujours prompt dans ses émissions à dénoncer le fascisme même là où il ne se trouve pas forcément, a toujours mis des gants de soie pour caresser dans le sens du poil les supporteurs les plus écœurants d'Europe.

Mais heureusement, il y a eu Antoine, le flic noir.

 

Celui qui, au mépris manifeste de sa sécurité, a soufflé au jeune juif poursuivi par la vociférante racaille : « Reste bien derrière moi... ! »

 

Alors, foin des commentaires compassés ou retenus.

Jeudi soir, il y avait un humain parmi la foule.

C'est bien utile, tout de même, une police contre la barbarie.

 

Bonne nouvelle : l'estimable Antoine Spire a annoncé jeudi dernier qu'il démissionnait, avec Cedric Sporin, de la Ligue des Droits de l'Homme.

 

On citera quelques-unes de ses excellentes motivations (Le Monde du 24 novembre) : « la L.D.H. a cru pouvoir répondre  au racisme dont sont victimes les jeunes issus de l'immigration en faisant preuve de complaisance à l'égard des organisations religieuses qui prétendent les représenter. La dérive s'amplifie. Après avoir affirmé qu'il s'agissait de discuter avec l'islam politique, on a insensiblement glissé vers le débat libre avec l'islamisme radical... (...). Dans le même mouvement, elle a tergiversé en hésitant à réagir lors de la recrudescence des actes antisémites en 2003. (...). On peut aussi se demander pourquoi le Proche-Orient sollicite un tel engagement de la Ligue, qui ne dit presque rien à propos du Darfour ou de la Tchétchénie, ou se tait devant les discours négationnistes et antisémites du président iranien ! (...).

 

Sans distance à l'égard du mouvement social, trop souvent ambiguë ou même compromise à l'égard d'un intégrisme islamiste dangereux, et en recul sur la lutte contre l'antisémitisme et la défense de la liberté d'expression, la Ligue a perdu sa légitimité d'autorité morale de la République. Depuis longtemps, elle n'est plus l'organisation conçue pour défendre Dreyfus ».

 

Voilà qui est bien dit. Quoiqu'un peu tard. Et pas assez.

 

La Sainte Ligue a dévoyé depuis longtemps ses buts et son glorieux passé. Elle a depuis longtemps trahi la mémoire et les combats de Zola et de Daniel Mayer en se vautrant dans la xénophilie la plus délirante.

Mais il est vrai que son flirt poussé avec le MRAP façon Aounit a consacré définitivement la dérive pro-islamiste d'une organisation dont désormais l'intitulé relève d'une publicité mensongère que même la presse bien-pensante commence lentement à réaliser.

 

Trop lentement.

 GWG

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 13:36

INCOMPRÉHENSION

Contrairement aux airs que je me donne, il m'arrive de douter.

Raison pourquoi, je passe mon temps à me mettre à la place des autres.

Pour chercher à comprendre.

Quelquefois, cela m'est aisé. Ainsi, j'arrive à comprendre l'antisionisme palestinien.

 

 

Si j'étais un Arabe de Palestine, je pense que j'aurais regardé les nombreux immigrants juifs d’Europe comme autant d'envahisseurs. Et ce n'est pas l'invocation de la Bible comme titre de propriété qui m'aurait fait changer d'avis. Pas plus que l'évocation de pogroms lointains.

 

 

 

J'ose espérer que la sagesse et mon dégoût de la violence aveugle m'aurait incité au compromis, mais il est hélas possible que la compréhension extatique de mon irrédentisme par l'Occident fasciné et fascinant ne m'y aurait guère encouragé.

 

Donc, je peux comprendre.

 

 

Mais, il est des cas où j'ai plus de difficultés.

 

 

 

Prenons les Français d'origine africaine. Je n'arrive pas à comprendre leur indifférence à l'égard de la Traite des Noirs par les Arabes. Plus nombreuse, plus cruelle, plus durable que la Traite Atlantique. Mais rien. Silence. Pourquoi ? Mystère...

 

Idem pour le génocide soudanais. Alors que les afro-américains sont en première ligne pour sauver ce qui reste à sauver au Darfour, les Noirs de France, qui sont souvent d'origine africaine, sont d'une extrême placidité. À commencer, bien entendu, par Dieudonné. Pourquoi ? Mystère...  

 

Prenons les Français jaloux de leur indépendance nationale, et, notamment les "souverainistes" qui sont souvent d’une parfaite sincérité. La simple évocation d'une ingérence américaine, de l'immixion de l'Oncle Sam dans les affaires du monde, leur donne des boutons purulents. Il faut voir comment ils ont raillé le "caniche" Sarkozy pour avoir rencontré George Bush... En revanche, les attentats, les menaces, les fatwas arabo-islamiques, autrement plus violents, les laissent marmoréens. Je renvoie, pour l'illustration, à la lecture de Chirac d'Arabie déjà cité dans un précédent blog-note, où l'on voit comment la République Française s'est littéralement couchée, aplatie devant les menaces terroristes de l'État algérien lors de la récente guerre civile. Pourquoi cette torpeur lorsque l'honneur national est, cette fois, littéralement flétri ?  

 

Prenons les écologistes. Si j'étais l'un de ceux qui décident de s'affranchir allègrement de la légalité, je ne crois pas que j'irai saccagé les Mac Do ou les champs d' OGM d'origine américaine.

 

Contrairement aux allégations de José Bové, la nocivité de ces derniers n’est rien moins que prouvée et ils représentent un espoir dans la lutte contre la faim.

 

 

Non, si j'étais de ceux-là, j'irai brûler les fourrures de chats et de chiens d'origine chinoise, vendues sous des noms fantaisistes, qui inondent aujourd'hui le marché français.

 

 

 

Celui qui a vu la manière dont les bêtes sont torturées ne peut comprendre le silence des soi-disant défenseurs de la nature.

 

 

Mais s'il faut s'essayer à comprendre l'apparemment incompréhensible, on serait tenté de croire que seul le combat sans grand risque contre l’hydre atlantique sied à nos grands rebelles gavés, depuis l’âge tendre, d’une idéologie de comptoir.

 

 

GWG 

 

 

 

 

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 17:14

LA  VOIX  DE  LA  FRANCE ?

 

 

 

Vendredi matin 17 novembre – 9h10. France Inter. Un Procureur de la République vante extatiquement les mérites de la médiation pénale. Un professeur de collège et son élève qui  l'avait violemment battu viennent de se réconcilier dans son bureau.

 

 

 

Vendredi matin 17 novembre – 9h11. France Inter. L' O.N.G. Médecins du Monde pousse un cri d'alarme sur la situation dramatique régnant dans la bande de Gaza. 70 % de ses habitants y vivraient en dessous du seuil de pauvreté. Raison pourquoi, selon l 'ONG, il conviendrait de reprendre l'aide financière occidentale nonobstant l'arrivée du Hamas au pouvoir. L'ONG incrimine l'encerclement du territoire évacué récemment, mais pas un mot sur la responsabilité du gouvernement palestinien élu qui revendique l'envoi de Katiouchas sur le territoire israélien. Médecins du Monde avait, durant le conflit yougoslave, inondé les murs de Paris de photos de Milosevic accolées à celles de Hitler. Rien de moins.

 

 

 

Dimanche 19 novembre. Nouvelle pluie de Kassam sur Sderot. Nouvelles victimes. Tentative de réplique de l'armée israélienne qui avertit les habitants d'une maison de Gaza dans laquelle se trouve le responsable de l'envoi des fusées. Au lieu  d'évacuer les lieux, de nombreux habitants  entourent la maison à titre de « boucliers humains ». Tsahal annule l'opération. Les Palestiniens célèbrent une « nouvelle victoire ».

 

 

 

Lundi matin 20 novembre – 8h30. France-Inter. Revue de Presse de Clotilde Dumetz. Tout, tout, tout sur les boucliers humains à Gaza. Rien, rien, rien sur les Kassam à Sderot.

 

 

 

Nous vivons, je l'ai tellement écrit, le grand temps du déprisement de l'État. Surtout lorsque celui-ci doit sévir. Vivent la médiation, les ONG irresponsables et les boucliers humains télévisés.

 

 

 

À bas la répression judiciaire ou militaire.

 

Et crèvent donc les professeurs battus et les habitants de Sderot. Leurs agresseurs connaissent le sens du mot bouclier. Peut-être pas celui du mot humain.

 

 

 

 

 

P.S. :  Daniel Mermet vient d’être condamné par la Cour d’Appel de Paris pour avoir diffamé Avocats sans frontières au micro de France-Inter pendant toute une émission sans la moindre contradiction. Le courageux producteur devra annoncer la bonne nouvelle sur son antenne.

 

 

 

GWG

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 13:19

UN VRAI REBELLE

Il existe un miracle vivant au sein de l'extrême gauche française. Il a pour nom Philippe Val. En réalité, c'est un faux miracle, parce que Charlie Hebdo  le journal dans lequel le précité est le directeur – éditorialiste est le seul vrai journal non-conformiste de la presse parisienne.

Je vais donc me faire un plaisir de citer certains extraits de son éditorial du 12 novembre, en espérant qu'un grand nombre de révolutionnaires en chambre, d'artistes généreux (pardon pour le pléonasme) et révoltés (excuser le lieu commun) ainsi que d'anarchistes assistés en auront pris connaissance.

 

 Je vais également me faire un devoir de le citer car il y a peu de chance qu'un tel édito soit repris dans la revue de presse d'une Clotilde Dumetz sur France Inter... : 

 « La politique étrangère n'est jamais réellement débattue à l'Assemblée Nationale et demeure, allez savoir pourquoi, le "domaine réservé" du Président de la République, son ministre n'étant qu'un bas de soie contenant les déchets de la pensée du chef. (...) À quelques nuances près, pour toute grande affaire, journaux, télés et radios répètent ce que raconte le Quai d'Orsay qui lui-même n'est plus que la "vitrine légale" du ministère des finances. (...).

Prenons la France. Sa "politique arabe" s'affirme, en creux, hostile à l'État d'Israël. L'opinion des Français, majoritairement, de l'extrême gauche à l'extrême droite, pour des motivations différentes et avec quelques nuances, qui vont de l'antiaméricanisme à l'antisémitisme, adhère à la politique officielle.

Notre business avec les pays arabes nous empêche d'avoir une position crédible d'arbitre, et nous fait préférer l'impuissance partisane à l'efficacité diplomatique. (...).

Les massacres du Darfour sont perpétrés par des Arabes contre des Noirs. Tous sont musulmans. Le Soudan a du pétrole. La Chine en consomme la moitié.

 

 

La Chine s'entend bien avec les Arabes qui tiennent le pouvoir au nord. Ils n' en ont rien à foutre des Noirs. De plus, la plupart des victimes sont des enfants et des femmes qui sont violées avant d'être tuées. Cumuler la couleur noire et le sexe féminin, c'est vraiment chercher les emmerdements.

Donc, tout le monde s'en fout. On a peur, en vexant El Bachir, le dictateur de Khartoum, d'énerver d'autres Arabes dans le monde, car on sait qu' en ce moment ils sont susceptibles. Les mêmes qui s'indignent avec raison lorsqu'un civil palestinien est assassiné sifflent gaiement en regardant ailleurs lorsque des milliers de femmes et de gosses sont massacrés. La question se pose : si c'était des Juifs qui massacraient au Darfour, l'indignation ne se réveillerait-elle pas soudainement.... (...).

On se souviendra de l'Iran, et du rôle de la France, qui joue ici, si l'on peut dire, son "avenir historique". On peut craindre qu'il reste, dans les mémoires, comme une haute trahison... Si la communauté internationale brille par son inexistence, il faut bien avouer que la France y est pour beaucoup. Sa politique et comme un rideau mélancolique qui se ferme sur le dernier acte d'une comédie où elle joue le rôle de Tartuffe. Les intérêts de nos entreprises – qui ne sont pas, rappelons-le, les mêmes que les nôtres, mais ceux des meilleurs amis du président de la république, passent loin devant nos devoirs de membre prestigieux de la "communauté internationale".

Pourtant, l'objectif est clair et l'enjeu d'importance : il s'agit d'empêcher une théocratie qui ne dissimule nullement ses projets guerriers de se doter de l'arme atomique.

Lorsqu'elle l'aura, elle la lancera sur Israël, puisque le projet de rayer cet état de la carte a été clairement annoncé. Ce sera alors la troisième guerre mondiale (...). Si la France ne veut rien faire pour empêcher cela, c'est que toute mesure de rétorsion contre l'Iran à laquelle elle participerait nuirait aux intérêts entre autres de Total et de la BNP. Les 25 milliards de dollars de business que la France a fait avec l'Iran depuis que Chirac est président créent davantage de liens que n'importe quelle solidarité démocratique au sein de la "communauté internationale". 25 milliards, c'est du solide, ça, Madame. Pas du fumeux comme "l'avenir de la paix".

Que la génération qui monte se démerde ».

Rien à ajouter.

Si. Comme un miracle n'arrive jamais seul, je recommande la lecture de toute urgence de "Chirac d'Arabie" (Grasset), dont, allez savoir pourquoi, la presse hexagonale fait assez peu de cas. Écrit par Éric Aeschiman et Christophe Boltanski tous deux journalistes à Libération, et pas membres de France-Israël pour un sous.  

 

Ce livre constitue un réquisitoire accablant d'une "Politique arabe de la France" fondée d'avantage sur le mercantilisme et la corruption plutôt que sur l'intérêt du pays et de ses habitants. Il fut un temps, au moins, où cela se savait et se disait.

Aujourd’hui, pour le même prix, on fait passer cela pour de la mise en application de grands et généreux principes. Avec l’assentiment docte et béat d’une presse alignée.

 

Heureusement, il y a des Val, des Aeschiman et des Boltanski.

GWG

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