ESPRIT ES-TU LÀ ?
Assez immondes tous ces commentaires de la blogosphère, tous ces commentaires poujadistes de médiocres et d'ignorants, qui se déchaînent contre Julien Dray.
L'enquête ne fait que commencer. Mais eux, déjà, ils savent tout.
Moi, qui ne sais rien. Je la boucle.
Mais je suis bien placé pour affirmer, qu'en France Médiatique, pour espérer bénéficier de la fameuse présomption d'innocence, il vaut mieux être d’ultra – gauche, islamiste ou braqueur récidiviste que d'être soupçonné d'un délit financier
Il faut craindre le Parti des Jaloux. C'est le premier Parti de France.
Un, à n'en pas douter, qui ne devrait pas bénéficier, de cette présomption d’immaculé, c'est Michel Bole-Richard. Le voilà qui récidive dans Le Monde.
Résumons : j'écrivais dans un précédent blog («Gros plan sur le casting de la caste») que celui-ci avait indiqué dans un article que le quartette sur le Proche-Orient avait blâmé Israël pour le blocus de Gaza tout en omettant d'informer ses lecteurs que le même quartette avait morigéné les Palestiniens pour avoir tiré sur les Israéliens venus les ravitailler.
Madame la médiatrice du journal, alertée par votre diligent serviteur qui avait eu la bonne idée de lire la presse étrangère, avait bien voulu me remercier de ma modeste contribution à la réalisation d'une honnête information, mais est depuis rester inerte.
Plus récemment, vous vous souvenez que Michel B.R. (relire mon «vertigo») avait décrété que les Palestiniens (entendez les Arabes de Palestine) étaient les descendants des Philistins.
Ce samedi (Le Monde daté du 14 décembre) notre journaliste se sera surpassé en tirant deux coups : Bole écrit un article qui se veut informatif et dans lequel il affirme, sans se donner la paix élémentaire de l'établir, que le blocus israélien radicaliserait davantage encore les islamistes.
Ce qui, soit dit en passant, s'agissant du Hamas relève de l'exploit, mais constitue en réalité l'argumentaire habituel des sympathisants des causes radicales.
Quant à Richard, dans le cadre d'une «analyse», celui-ci se lâche définitivement en fustigeant les Européens, taxés sans rire de pro-israélisme unilatéral, pour avoir accru leurs liens avec l'État juif, au grand dam des pays arabes.
Utilisant des sources palestiniennes ou israéliennes antisionistes presque aussi objectives que lui-même, Bole-Richard stigmatise les manquements israéliens.
Suit cette inoubliable péroraison : «Elle (l'Europe) continue de se donner bonne conscience en fournissant une aide à l’Autorité Palestinienne sans rien exiger véritablement des Israéliens en contrepartie...»
Il ne viendrait évidemment pas à l'esprit de ce monsieur d'exiger quoi que ce fut de ces Arabes palestiniens qui devaient se charger, selon la feuille de route, de liquider leurs mouvements terroristes en contrepartie des fonds qu'ils reçoivent et de la poursuite du processus visant à les voir devenir souverains dans leur État.
Je retire le mot esprit.