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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:10

 

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20 janvier 2014


 

Les Français sont redevenus réalistes

L'œil de Goldnadel.Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il se dit que les Français son redevenus réalistes !

  

Il paraît que la droite devrait être embarrassée par la conversion affichée du premier des français aux réalités de l'économie et de l'entreprise. Que des politiciens prétendument de droite, en manque de conviction ou de positionnement, soient privés, un temps, de discours critique, peut-être. Mais la droite libérale ? En quoi devrait elle bouder son plaisir à voir un président élu sur un programme démagogique basé sur le ressentiment, contraint d'aller à Canossa, lui qui haïssait la finance et ne croyait qu'en la taille pour tenter de conserver son royaume et son trône ?

On a déjà connu plus embarrassant.


La réalité profonde, masquée par les commentaires médiatiques superficiels, habite dans le constat que l'immense majorité des français, lorsqu'ils ne sont pas travaillés par la haine sociale, sont convaincus de la vanité des recettes post-marxisantes. La réalité, c'est que les français sont redevenus réalistes.

Ceci posé, et la victoire intellectuelle prestement savourée, il est à présent recommandé à la droite libérale -et fière de l'être- de mettre publiquement en doute la parole d'un souverain dont le principe cardinal de gouvernement est, précisément, de ne pas en avoir. Il faut une belle audace pour vouloir encore être cru, et une belle naïveté ou un aveuglement déshonnête pour le croire.

 

Et quand bien même, par hypothèse extraordinaire, notre monarque républicain se serait, pour le même prix, converti à la sincérité, qu'il devrait pour appliquer sa nouvelle politique, en convaincre les idéologues bien en Cour et les aristocrates de la gauche extrême qui lui ont permis de s'asseoir sur ce trône qui aujourd'hui vacille.

 

Dans quelle autre contrée civilisée a-t-on vu un social-démocrate, allié aux communistes et aux écolos-rouges ? La sociale-démocratie consistant, par essence, à tourner le dos à l'idéologie bêtifiante du XIXe siècle. S'il voulait sincèrement appliquer ce que commande son aggiornamento de l’an neuf, M. Hollande devrait dénoncer les menées du dernier syndicat européen communisant qui séquestre les cadres et s'oppose à tout dialogue constructif. S'il voulait vraiment prendre à bras-le-corps le réel économique, plutôt que d'écouter les discours moyenâgeux sur le nucléaire et le gaz de schiste de sa dame Duflot, le nouveau converti serait bien inspiré de regarder vers l'Ouest, ce que font les Anglais et les Américains.

Mais M. Hollande et son parti sont toujours prisonniers de leurs alliances obscènes et saugrenues et de leur tropisme idéologique envers la gauche extrême. Que la droite politique ne le voit pas encore en dit long sur sa trop courte vue.

 

L'une des conséquences de la capitulation théorique et sans combat du magistrat suprême aux positions économiques pragmatiques de ses adversaires va être de ramener au centre médiatique du débat les questions sociétales, à commencer par celles de l'immigration et de l'identité.

L'idéologie xénophile aurait bien voulu les dissimuler sous le tapis, depuis qu'elle décline et que ses postures extravagantes sont désormais régulièrement ridiculisées comme l'ont montré les épisodes « Léonarda » et « Rapport sur l'intégration ».

Les subtils stratèges qui, prétendument à droite, imaginent ou espèrent que la bataille de France se situera au centre, devraient méditer cette nouvelle situation politique.

 

Au-delà du débat sur la frontière à tracer entre les domaines privés et publics, il serait intéressant de prévoir les conséquences à terme de la petite affaire de la rue du Cirque sur ce qui reste de popularité au souverain primesautier et infidèle.

Débat dans lequel, on remarquera, sans grand étonnement, que la presse hexagonale a eu moins de coquetterie pour relater et commenter l'escapade marine de M. Sarkozy sur la nef d'un riche capitaine d'industrie que l'embarquement pour Cythère de son successeur.

Ceci posé, on me pardonnera de préférer vivre sur cette terre des Gaules plutôt que chez les Angles obtus ou les prudes Saxons. Et puisse jamais le pantalon de M. Hollande suivre le parcours judiciaire de la robe de Mlle Lewinsky.

Or donc, de quel côté va tomber la pièce de vingt sous de la popularité ?

Pile ? Le peuple va-t-il vouloir sanctionner l'écart, décidément systématique, entre les belles paroles et les actes vulgaires ? Et si, face plus grivoise, celui que tout rapprochait du seizième roi bourbon, dans la gaucherie bonhomme, la ronde mollesse, et jusqu’à la faiblesse envers l’impopulaire et revêche maitresse, était encouragé tout bas par le monde gaulois d’avoir repris le sceptre du vert galant ?

 

Dans la rubrique, si ce n'est pas moi qui le dis, alors qui ?

Vendredi matin : débat sur France Inter entre trois femmes, toutes opposées au projet espagnol de limiter l'avortement. Les auditeurs interviennent. Tous sont également du même avis. L'intégrisme de l'église espagnole et de ses membres est vilipendé.

L'intervention du pape François, ordinairement si populaire dans les milieux laïcs de gauche quand cela leur convient, mais ici frontalement opposé à l'avortement, n'est pas évoquée.

Le même jour, le Figaro publie dans sa page débat deux points de vue opposés sur le même sujet.

Le premier, intitulé « Respect de la vie : Espagne 1-France 0 » de Jean-Marie Le Méné.

Le second, intitulé « Pour un véritable droit à l'IVG » de Barbara Pompili, députée Verte, favorable en outre à une réforme de la loi Veil qui supprimerait la notion de « détresse » jugée « trop culpabilisante ».

Je déduis nécessairement de ce qui précède, que le Figaro, journal de la droite traditionnelle et conservatrice, est plus pluraliste que la radio de service public astreinte à une obligation de neutralité.

Toujours, s'agissant de notre service public national de l'information, j'avoue ne pas encore avoir digéré ces images de France 2, filmant les cadres de Continental, la tête basse et mutiques, séquestrés par la CGT, à la manière d'otages humiliés. Pas davantage que le commentaire de la journaliste excusant d'avance les nervis syndicaux : « Ils savent que ce sont leurs derniers moyens de pression ». La différence entre cet empathique « ils savent » et un plus rigoureux « ils pensent », correspond exactement à la distance qui sépare le militant du journaliste.

L'Unesco, sur proposition du centre Simon Wiesenthal, avait prévu d'organiser une exposition sur le thème du lien tri-millénaire entre le peuple juif et sa terre. Après protestation des 23 pays arabes, la présidente de l'Unesco a décidé courageusement de renvoyer sine die l'événement culturel. Il est vrai que comme il n'y a pas de peuple juif et que la Palestine a toujours été arabe et musulmane, cette exposition relevait de la provocation.

Ceux qui prétendent que les Israéliens sont toujours en manque d'interlocuteurs ouverts ont vraiment l'esprit chagrin. Et les pays européens et leurs médias, épris de paix et de culture, ont bien raison de regarder ailleurs.

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 17:56

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13 janvier 2014 

Je suis jaloux Par Gilles William Goldnadel

L'oeil de Goldnadel. Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il se revient sur la dernière couverture du Nouvel Observateur.

J'avoue, je suis jaloux. C'est vrai quoi, qu'est-ce qu'ils ont de plus que moi, ces Zemmour et Finkielkraut, pour figurer dans le Nouvel Observateur aux côtés de Dieudonné, comme vecteurs de haine ?

Pourquoi n'aurais-je pas le droit, moi aussi, à ma place au soleil radieux de l’incurable bêtise ?

Moi aussi j'ai la haine, spécialement celle du relativisme indigent. Qui veut que tout se vaut. Un mort, mille morts. Le racisme et la critique licite des religions. La xénophobie et le désir de réguler les flux migratoires. Hitler et Sarkozy. Dieudonné et Finkielkraut.

Moi aussi, j'ai écrit que la quenelle m'avait gonflé et que les racistes et les antiracistes professionnels avaient surenchéri dans la provocation publicitaire irresponsable.

Moi aussi, j'ai mis en garde contre cette sacralisation laïque impie de la Shoah qui fait qu'on l’a mise à toutes les sauces, de l'expulsion d'une sans-papier au massacre des bébés phoques pour la retourner in fine contre ses victimes.

Moi aussi, j'ai écrit que l'arbre Dieudonné cachait la forêt antisioniste et qu'on ne pouvait à la fois encenser Stéphane Hessel et brûler M’bala Mbala, tous deux ayant joyeusement nazifié Israël.

 

Moi aussi, je ne supporte pas qu'on puisse hurler contre les dérapages antisémites d'un triste pitre et regarder en l’air quand les sinistres Femen miment un avortement en pleine église de la Madeleine.

Moi aussi je défends sans honte ni complexe l'identité française en France et l'identité juive en Judée.

Moi aussi, j'ai bien le droit d'être traité de crétin par des sots et de salaud par le papa gauchiste et la maman islamiste du monstre abominé.

 

Moi aussi, à présent, ça me fait doucement rire.

 À peine décédé, voilà le portrait d'Ariel Sharon peint de manière autrement plus nuancée que de son vivant, badigeonné en rouge et noir. Le voici montré en dirigeant pragmatique, ouvert au compromis, lui, hier, le monstre de Sabra et Chatila.

Ceux qui ont la mémoire longue, se souviendront peut-être que durant l'intifada des années 2000, le France Inter de Dominique Bromberger le qualifiait de criminel de guerre, tout en restant très obséquieux envers le si pacifique Arafat.

Il n'y a qu'à Gaza où l'on reste cohérent dans la détestation nonobstant les années. En oubliant simplement, dans leur ingratitude, que ce fut Ariel Sharon qui leur a permis de pouvoir envoyer des bordées de missiles sur les villes israéliennes à partir du territoire évacué sans contrepartie.

Le commencement de justice posthume rendue à Ariel Sharon rappelle le sort cruel d'Isaac Rabin.

Lui aussi, a été enterré sous les hommages vibrants et les gerbes étincelantes.

Ceux qui ont la mémoire encore plus longue, se souviendront peut-être que l'homme d'Oslo était couvert d'opprobre en Europe lorsqu'il prétendait vouloir réprimer les attentats du Hamas comme s'il n'y avait pas de négociations, tout en négociant avec Arafat, comme s'il n'y avait pas de Hamas.

 

L'auteur de ces lignes avait été contraint d'écrire dans le Figaro un « SOS Rabin » dans lequel il suppliait l'opinion publique française de mieux comprendre la situation dans laquelle se trouvait l'homme aujourd'hui encensé -mais à l'époque abominé- sous le seul prétexte qu'il utilisait la force armée contre des terroristes massacrant les civils de son pays.

Quelques mois après, ce général là était assassiné par un juif qui refusait Oslo.

C'était il y a un siècle.

Que malgré tout, Benjamin Netanyahou, lui aussi ferme mais pragmatique, ne soit pas pressé de quitter ce triste monde oublieux et futile

Même pour avoir meilleure presse.

 

  

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 16:26

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Je ne mange pas de quenelle par Gilles William Goldnadel

L'œil de Goldnadel.
Chaque semaine, Gilles William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuellesson Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur la quenelle de Dieudonné.

6 janvier 2014

Qu'onne compte pas sur moi pour écrire un énième article assassin sur M. Dieudonné M'bala M'bala. Je ne mange pas de cette quenelle là. Car la recette indigeste, nauséeuse, écœurante de ce plat gonflant et étouffe-juif a été concoctée dans les cuisines de la meilleure société.

D'abord, par un maître queux hors-pair, adepte de la nouvelle cuisine antisémite française dont on ne saurait contester la modernité : un chef idéal : artiste, noir, antisioniste, venu de l'extrême gauche antiraciste et anti lepéniste. On l'a oublié peut-être un peu vite, mais la gauche -Mme Taubira en tête- aura mis beaucoup de temps avant que de le condamner sans appel et sans invocation de la« liberté d'expression » qui n'est sainte et sacrée que lorsque l'on est dans le bon camp.

 

Je ne suis pas le plus mal placé pour le savoir, puisque lorsqu'il m'a fallu, pour le démasquer, réclamer des comptes judiciaires à l'histrion qui considérait le judaïsme comme la première des escroqueries, la Cour d'appel de Paris crut devoir le relaxer en lui décernant un brevet « d'universalité ». Il fallut attendre que la Cour de Cassation casse cette décision digne d'un mur syndical et magistral. Il faut dire qu'entre-temps notre pitre avait accompli sa révolution copernicienne pour se placer cette fois à l'extrême droite du planisphère politique. Autrement dit, à 1 cm de son point de départ. Ce qui est exactement la distance qui sépare l'impunité de la culpabilité politique et judiciaire.

 

Un maître saucier talentueux, pas seulement en raison de la dose idoine d'adrénaline que confère sa méchanceté naturelle, mais encore parce qu'il a su se hisser légitimement au sommet des grands empoisonneurs antisémites qu'adonnés le pays des Drumont et Daudet. Un art certes assez facile, assorti à son public, ou le faux courage et la fausse rébellion de révolutionnaires en peau de lapin anti ploutocrates et anti système, concilie les aigris de la droite sinistre et les médiocres de la gauche sinueuse, de Jules Guérin à Jules-Guesde. À cette belle époque d'avant le grand carnage, un antisémite ne risquait rien, ni socialement, ni moralement, ni politiquement, ni judiciairement à se revendiquer comme tel.

Aujourd'hui, le facétieux M. Hitler se dirait philo sémite et pro palestinien.

 

Mais sans vouloir en rien altérer les mérites du créateur de l'ananas chaud, il me faut faire observer que celui-ci ne serait rien ou pas grand chose sans les gâtes sauce de l'antisionisme et de la haine pathologique d'Israël qui l'ont précédé.

Ainsi, Radio France a pris la décision, de mon point de vue assez salutaire, de saisir la justice française d'une réclamation concernant les propos du précité sur Patrick Cohen et les chambres à gaz. Toujours de mon point de vue, notre radio nationale de service public aurait été moralement plus crédible dans son indignation si elle avait été moins permissive envers l'un de ses appointés par notre redevance, M. Daniel Mermet, qui, je ne me lasserai décidément jamais de le rappeler, aura laissé obsessionnellement ses auditeurs ou ses invités, nazifier pêle-mêle Israël, Sarkozy ou Claude Lanzmann.

 

Atout prendre, la quenelle d'un pitre largement déconsidéré qui va mendier safarine à Téhéran me pèse moins sur l'épigastre, pour peu qu'on cesse d'en faire la réclame, que l'ingurgitation récurrente d'une pâtée antisioniste estampillée« Voix de la France ».

Ainsi encore, comme je l'écrivais dans une précédente chronique, Edwy Plenel, sur France Culture, a cru devoir profiter des obsèques de M. Mandela pour identifier l'État juif à l'Afrique du Sud de l'apartheid. Pour preuve, le responsable de Médiapart, rarement en reste d'une leçon de déontologie journalistique, a sorti une lettre du défunt héros noir accablant Israël… qui s'est révélée être un faux grotesque. M. Plenel s'est donc fendu d'excuses tout en expliquant qu'il avait néanmoins raison.

 

Dans un ordre d'idées assez voisin, M. Valls a eu raison de reprocher au parti de Mme Le Pen et plus encore de son président d'honneur sa délicate modération et même son inquiétante ambiguïté à l'égard de l'homme de la Main d'or. Mais le ministre de l'intérieur socialiste eût été, lui aussi, plus crédible dans son intransigeance, si il avait condamné symétriquement les menées de ses alliés communistes à Bagnolet qui viennent de faire citoyen d'honneur Ibrahim Abdallah, l'assassin de deux diplomates américain et israélien, qui purge sa peine dans une prison de la république (ma chronique précédente : « l'anticommunisme est un humanisme »).

Pas davantage, Mme Taubira, qui vient de se réveiller de son profond sommeil aprèsavoir été secouée cette semaine par le Canard enchaîné pour son inaction envers le comique quenellier, n'a cru devoir demander à son parquet de poursuivre le maire de Bagnolet pour apologie du crime.

Enfin, il y a quelques mois, la France enterrait en grande pompe un faux rédacteur de la déclaration des droits de l'homme qui, deux ans auparavant, avait déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung, qu'en comparaison avec l'occupation israélienne, l'occupation nazie avait été inoffensive.

En dépit de cette knödel dont M. Dieudonné régale ordinairement ses chalands, l'homme de la gauche indignée a fait l'objet d'une béatification laïque.

L'enfer antisémite est décidément très proche du paradis antisioniste, et le monstre aujourd'hui abominé a été enfanté par des parents très convenables.

 

Gilles-William Goldnadel ©

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 14:53

  PARU dans Valeurs Actuelles (version papier)

Daté du 02/01/14 paru le 31/12/13 

 

L'œil de Goldnadel

gwg-humanisme.jpgL’anticommunisme est un  humanisme par Gilles William Goldnadel


Ceux qui pensaient, à commencer par l'auteur de ces lignes, avoir tout vu et tout connu en matière d'ignominie morale et d'ineptie politique commises par l'extrême gauche en seront pour leurs frais.


Le maire communiste de Bagnolet, M. Marc Everbecq vient en effet de décreter citoyen d'honneur de la ville dont il est le premier magistrat Georges Ibrahim Abdallah.

Le 18 janvier 1982, Charles Ray, diplomate américain, sort de son appartement de fonction parisien. Il est assassiné d'une balle dans la nuque par l'organisation communiste des Factions Révolutionnaires Libanaises. Leur chef, est le citoyen honoré par la municipalité de Bagnolet.

Le 5 avril de la même année, un jeune diplomate israélien de 42 ans, M. Bar Simantov est assassiné à Paris de cinq balles dans la tête sous les yeux de son fils. Par les hommes du citoyen d'honneur de Bagnolet.


Certes, depuis qu'un terroriste italien en fuite a été parrainé par la mairie de Paris, avec la caution indulgente de l'actuel locataire de l'Élysée, la gauche nous a habitué à cette bienveillante et stupide indulgence envers la radicalité violente.

Mais un pas de plus a été franchi dans la fange, dès lors où le criminel honoré a fait l'objet d'une condamnation définitive par la justice française, au nom du peuple français, et qu’il purge actuellement sa peine dans une prison de la république.

Est-ce la peine de dire qu'aucune des belles consciences de gauche n'ont fait entendre la moindre protestation indignée dont elles ont ordinairement la magie ?

Est-ce la peine de faire remarquer que le parquet de Mme Taubira n'a pas cru devoir, comme lui seul en a le droit, diligenter une procédure pour apologie du terrorisme à l'égard de l'édile du 9.3 ?


Est-ce la peine de rappeler que les socialistes célèbrent fièrement dans les urnes une « discipline républicaine » avec un parti auquel appartient le maire de Bagnolet, tout en critiquant à droite des alliances extrêmes qui n'existent pas ?

C'est peut-être la peine et le moment d'affirmer que l'anticommunisme est un humanisme.


Gilles-William Goldnadel ©


31/12/13

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:28

Bloc-note

ACTUALITE JUIVE - N° 1281 – Jeudi 19 décembre 2013

 

Instaurer un débat fraternel

 

Les relations franches, amicales et même affectueuses que j'entretiens avec Roger Cukierman, ancien et nouveau président du CRIF me commandent d'exprimer ici le fond de ma pensée et de mon inquiétude. Je le fais publiquement, en raison de l'importance du sujet et de la sincérité que je dois à la communauté juive de ce pays. Je le fais sans alacrité et en conservant toute mon estime pour l'intéressé. Ceux qui me connaissent savent qu'il ne s'agit pas d'une précaution stylistique convenue.

Dans un entretien daté du 9 décembre, et publié par Le Monde, sous la signature de Stéphanie Le Bars, l'actuel président du CRIF, revenu récemment aux affaires, déclare vouloir « changer l'image d’un CRIF qui donne l'impression d'une institution fermée, composée de fachos sionistes, défendant inconditionnellement l'État d'Israël. Cette image ne correspond pas à la réalité ». En privé, et depuis son retour, l'interviewé tenait le même type de discours tactique.

Au-delà du fait – juridique - que les statuts du CRIF prévoient naturellement la défense de l'État d'Israël, je veux lui dire ici combien il se trompe.

Tout d'abord, au niveau des principes. Il s'agit, ni plus ni moins que d'une capitulation intellectuelle et morale dont nos adversaires vont pouvoir exulter et les amis d’Israël désespérer tout aussi légitimement.

Il est certes indéniable que l'image du CRIF et de ses présidents a souffert de devoir défendre l'État juif. Je suis moi-même assez bien placé pour savoir qu'il vaut mieux tenir un autre discours si l'on veut éviter les insultes et les avanies. Peux-je dire cependant qu'il s'agit d'un lieu commun ?

 

C'est précisément un honneur de devoir affronter le courant de la démagogie, le flot du mensonge, et la marée du conformisme intellectuel.

C'est ce qui a souvent fait la spécificité du peuple juif.

Ensuite, et par hypothèse intellectuelle absurde, s'il fallait pour des raisons tactiques s'asseoir sur les principes pour sauver l'essentiel, j'écris ici, que cette tactique serait mauvaise.

   Car le Moloch du terrorisme intellectuel qui s'acharne sur Israël et les juifs ne se contente pas de demi-mesures. Dans ces mêmes colonnes, la semaine dernière, mon ami Alain Finkielkraut reconnaissait : « les juifs, de plus en plus, doivent s'excuser d'Israël, quoi qu'ils disent et quoi qu'ils fassent, et cela ne suffit jamais. Je suis sans cesse ramené à ma défense d'Israël, critiqué moi-même pour ma défense d'Israël alors que je suis signataire de J Call… Cela ne suffit pas. Au fond, viendra le jour où, pour que les juifs redeviennent acceptables, il faudra qu'ils se désolidarisent solennellement d'Israël ».

Ainsi, si le président du CRIF voulait aller au bout de sa nouvelle logique du vouloir plaire au politiquement correct… Il devrait se faire antisioniste ! Je doute que le vaillant défenseur qu'il a été contre mauvais vent et vilaine marée lors de son premier mandat s'y résigne de bonne grâce…

 

Je veux écrire enfin, qu'à supposer même que cette stratégie de la séduction soit envisageable, elle ne pourrait pas être suivie longtemps. Roger Cukierman reconnaît en effet dans la même interview que le nouveau masque de l'antisémitisme contre lequel il souhaite désormais se concentrer est l'antisionisme (signalons au passage que le rappel de cette simple évidence a déclenché la rage des internautes et non la sympathie escomptée par son aggiornamento). Or, tous les actes et discours d'antisémitisme perpétrés contre la communauté juive de France ont pour toile de fond la détestation de l'État du peuple juif.

Je suis d'autre part convaincu que si Roger Cukierman avait été à la place de Richard Prasquier ces terribles dernières années, il n'aurait pu faire autrement que de lutter contre la calomnie antisioniste déchaînée. Il aurait dénoncé la désinformation commise par France 2 et Charles Enderlin dans l'affaire Al dura avant que la justice ne commence à le faire. Il aurait dénoncé le rapport Goldstone à l'ONU, avant que son auteur fasse amende honorable. Il aurait voulu montrer que c'est bien le dénigrement pathologique et mensonger de l'État juif qui pousse un fanatique égaré à massacrer des enfants de ce peuple dans une école de France, pour venger d'autres enfants.

 

L'heure n’est évidemment pas à la division, alors même qu'un mauvais vent de renoncement bavarois souffle jusqu'à Genève. L'heure n'est pas non plus au complexe, alors que le temple du conformisme intellectuel détestant l’Occident, donc Israël, commence à trembler sur ses bases.

 

Puisse l'actuel représentant de la communauté juive organisée méditer sur ces lignes qui n'ont d'autre vocation que de vouloir instaurer un débat fraternel.

 

Gilles-William Goldnadel

Président de France-Israël et d'Avocats Sans frontières

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 12:55

 

  

PARU SUR LE SITE Valeurs Actuelles

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L'œil de Goldnadel

16 décembre 2013

 

La désintégration totale du système d'intégration

Par Gilles-William Goldnadel

L'œil de Goldnadel. Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur la confusion qui est née après la remise au gouvernement du rapport sur l'intégration et sur le voile.

 

Dis-moi qui tu mandates, je te dirai qui tu es. À en croire la gauche prise, une nouvelle fois en flagrant délire, le doigt dans le pot de déconfiture morale, il conviendrait de ne pas prendre au sérieux le rapport sur la désintégration de la société française qui n'en serait pas un, concocté pourtant par des personnalités qualifiées de « qualifiées ».

Et qui est le « menteur et l’irresponsable » ? Jean-François Copé qui l'a dénoncé, ou un premier ministre qui a choisi d'être le héraut de ce catalogue de niaiseries jargonneuses et xénophiles en l'officialisant sur son site après l'avoir salué pour « sa grande qualité » (le Figaro du 13 décembre), avant de le renier sans vergogne ?

En réalité, cette idéologie folle et furieuse qui détruit impitoyablement un pays depuis 40 ans n'apparaît plus que comme un immense mur des cons: il suffit de le cogner, pour qu'immédiatement ceux qui l'ont édifié doctement vous expliquent qu'il ne fallait pas le prendre au sérieux.


Brique Léonarda après brique Taubira, le mur de l'antiracisme bêtifiant s'effondre sous ses apprentis-maçons.

Les Français sont désormais vaccinés contre ce poison qu'on leur a inoculé à leur insu.

En ce sens, le rapport du vendredi 13 est un très joli cadeau de Noël pour tous ceux qui désespéraient de les revoir debout.

 

 

D'abord, et rien que pour le plaisir, récitons ensemble le florilège d’incantations fumeuses, creuses, verbeuses, sentencieuses à prendre en gargarisme: « Faire France en reconnaissant la richesse des identités multiples… Un vivre ensemble égalitaire… Une instance positive de transformation sociale… L'identification à un nous inclusif et solidaire… Une nouvelle forme d'universalité au bénéfice de tous… Les dynamiques plurielles de la société… » Et, pour la fin, le sublime: « Faire de l'en commun. »

Ensuite, et sur le fond, comprendre que ce qui a fait le plus sursauter l'opinion désormais vaccinée, la préconisation du foulard islamique à l'école, couvre d'un voile pudique des propositions encore plus obscènes, comme l'instauration d'un tribunal de l'inquisition chargé de traquer « le harcèlement racial » ou la « stigmatisation » par la précision de l'origine (autrement dit obligatoire pour signaler un exploit sportif et interdite à la suite d'un crime). Comme encore les recommandations de supprimer le caractère « discriminant » de certaines prestations sociales, tel que le RSA, osant imposer des conditions de stabilité de résidence…

Mais ayant toujours voulu poser un diagnostic sérieux sur ce que pareils symptômes délirants signifient en termes de psychopathologie collective, je suis contraint de revenir sur celui que j'avais posé dans mes « Réflexions sur la question blanche » en matière de racisme anti-occidental.

On ne peut en effet expliquer autrement cette dilection irrationnelle pour l'altérité au détriment de la population d'accueil. Une dilection méprisante et soumise qui conduit les auteurs du rapport insensé, mais non dénué de sens caché, à demander à « assumer la dimension arabe orientale de son identité » (identité, ce mot défendu pour les Français occidentaux), à imposer l'enseignement de l'arabe et enfin à réviser « l'Histoire enseignée qui se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels ».


Bien entendu, ces personnalités « qualifiées », désignées par notre premier ministre en raison de leurs compétences, et cornaquées par un Conseiller d'État (tant est si bien que l'on comprend mieux certaines décisions administratives) ne sortent pas d'un asile d'aliénés.

Elles représentent une frange non négligeable des soi-disantes élites françaises, actuellement aux postes de commande politique et médiatique, sans parler des apprentis sorciers en situation à Bruxelles et Strasbourg .

S'agissant de leurs exigences de révision historique, je signalais ici-même il y a quelques semaines, cette brochette d'histrions historiens voulant mettre au pilon le dernier opus à succès de Lörant Deutsch au motif que celui-ci décrivait le Sarrasin à Poitiers, le cimeterre et non le rameau d'olivier à la main.…


L'ineffable sénatrice Vert Benbassa tresse elle aussi cette semaine des lauriers aux auteurs du rapport « intéressant » et demande de « favoriser ce fameux nous inclusif et solidaire ». C'est la même, qui, avec une cohérence idéologique indéniable, vitupérait les « rafles » menées par la police française de M. Valls dans l'affaire Léonarda.

Quant à moi, ce vendredi 13, sur le plateau de LCI, je m'entendis reprocher par Bruno Gaccio de me conduire « en mâle blanc dominant » au motif que je prétendais vouloir contredire courtoisement une indigène de la république colorée qui considérait toute demande d'intégration comme une « violence » insupportable.

J'ai ri.

 

Si je ne le dis pas, alors qui va le dire ?

M. Edwy Plenel de Médiapart aurait-il un problème avec la réalité factuelle ?

Nicolas Sarkozy a été contraint de porter plainte contre les affirmations péremptoires du journal qu'il dirige au motif que le fameux témoignage qui l'accusait d'avoir reçu pour sa campagne de l'argent de Kadhafi était faux. L'accusation a pris du plomb dans l'aile.

La même semaine, dans le cadre de son billet à France Culture du 11 décembre, l'ancien rédacteur du Monde a longuement cité une lettre adressée en 2001 par Nelson Mandela au journaliste américain Tom Friedman, dans laquelle le dirigeant sud-africain condamnait sévèrement l'attitude d'Israël envers les palestiniens. Le seul problème est que cette lettre est un faux. Son véritable auteur, un journaliste palestinien vivant aux Pays-Bas nommé Arjan el Fassed, ne s'en est pas caché: il entendait utiliser le genre littéraire de la fausse lettre, afin d'accuser l'État juif de pratiquer envers les palestiniens une forme d’apartheid. Comme le rappelle très bien l'excellent Meir Weintrater, la prétendue « lettre à Friedman » à circulé partout sur Internet jusqu'à ce qu’en 2002, les journalistes du quotidien très à gauche « Haaretz » découvrent le pot aux roses. Tout le monde sait aujourd'hui que cette lettre est apocryphe. Tout le monde, sauf Edwy Plenel et les auditeurs mystifiés de France Culture. Certes, M. Plenel est un admirateur assumé de Stéphane Hessel, dont on sait aujourd'hui qu'il ne détestait pas les approximations. Notamment s’agissant d'Israël.

Mais Hessel, s’il n'était pas corédacteur de la Déclaration des Droits de l'Homme, n’était pas non plus journaliste.


La semaine dernière, j'évoquais l'amendement socialiste subreptice qui va généreusement éponger les dettes de l'Humanité. Cette semaine, je voudrais signaler un autre amendement également adopté en catimini, mais autrement plus dangereux. On le doit à la sénatrice prétendument écologiste Aline Archimbaud. Sur sa proposition du 14 octobre, les clandestins non européens vont pouvoir bénéficier des dispositions de la loi Duflot pour l'accès au logement. En fin connaisseur, le site sénégalaisement.com qui se propose de signaler à ses lecteurs « les tendances et bons plans immigration » recommande chaudement la France. Déjà, le même site conseillait: « pour un Sénégalais ayant obtenu la nationalité française de reconnaître être le père d'un enfant né ou à naître d'une Sénégalaise présente sur le sol français (en situation régulière ou irrégulière) ou restée au Sénégal… Il faut évidemment multiplier autant que possible cette activité si l'on souhaite en faire sa principale source de revenus. » Conclusion du site: « des dizaines de milliers d'euros et des papiers qui vous permettront d'envisager l'avenir avec optimisme. » Et un logement.


C'était ma manière de faire de l'en commun.


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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:35

MARIANNE_LOGO.PNGMarianne N°869 du 14 au 19 décembre 2013 

  

Accord sur le nucléaire iranien : la conjuration des aveugles Par Gilles William Goldnadel, Président d'Avocats sans Frontières 

 

marianne-ok.jpgDans l'indifférence générale mais dans un bel ensemble, tout ce que l'Iran politique compte de sommités vient de réaffirmer que rien ni personne n'empêcherait celui-ci de poursuivre son programme d'enrichissement nucléaire et que rien ni personne ne l'obligerait à démanteler ses infrastructures pour y parvenir.


Les Iraniens ont raison. En toute hypothèse, ce n'est certainement pas l'accord clair-obscur signé à Genève sur un document que nul ne peut se targuer d'avoir lu, qui contraindra l'État islamiste à renoncer à se doter dans les meilleurs délais de l'arme suprême.

Du flou et de l'incertitude dans lequel nous nous trouvons, émergent, malgré tout, de sombres assurances : -dans quelques jours, la république islamique va voir lever plusieurs sanctions internationales qui l'étranglaient financièrement et récupérer plus de 7 milliards de dollars. Ces mesures seraient réversibles, mais déjà de nombreuses entreprises s'apprêtent sans état d'âme particulier à commercer à nouveau avec un pays pour qui ces mainlevées valent quasi réhabilitation.


En contrepartie, l'Iran sera seulement obligé de mettre officiellement la pédale douce sur son enrichissement -sans l'interrompre- et sans restituer le stock d'uranium déjà frauduleusement obtenu pour pouvoir fabriquer l'arme atomique. Aucune des milliers de centrifugeuses existantes ne sera détruite. Les contrôles internationaux acceptés, ne l'empêcheront pas de poursuivre, comme avant, ses activités clandestines.

Il n'est même pas sûr qu'un tel accord ralentira d'une quelconque minute le programme engagé.


On comparera avec la situation qui aurait prévalu si, comme envisagées, les sanctions qui donnaient leurs effets avaient été aggravées.


À ce stade prosaïque, il n'est peut-être pas interdit de faire un peu de morale politique.

Quarante huit heures après que le guide si spirituel des Iraniens islamistes ait prophétisé la destruction de l'État juif, les poignées de main, embrassades et autres effusions entre diplomates persans, obamaniens et européens sablant le champagne ne choquaient ni des chancelleries ni des salles de rédaction ordinairement plus vétilleuses.


Même à Munich, français et anglais étaient demeurés dans la retenue. Je sais bien, qu'il n'est pas de bon goût médiatique, à une époque où la Seconde Guerre mondiale est pourtant mise à toutes les sauces antiracistes, de faire référence historique à la capitale bavaroise, mais je renverrai quand même à cet article paru cette semaine dans le Wall Street Journal et qui considère ces accords de Genève comme encore plus sinistres que ceux de Munich.


À Munich, Chamberlain, en raison du retard pris pour cause de pacifisme travailliste, avait besoin de temps pour se réarmer. À Genève, c'est l'Iran pré-atomique qui avait besoin de temps et d'argent et qui les a obtenus. En France, à l'exception salutaire d'un Pierre Rousselin du Figaro, la plupart des distingués chroniqueurs de politique étrangère n'ont pas manqué de complimenter les négociateurs genevois pour avoir sauvé la paix. Déjà, en 1934, le prix Nobel de la paix avait été décerné à Arthur Henderson, ministre travailliste des affaires étrangères pour son opposition au réarmement massif de l'Angleterre et pour sa présidence de la Conférence de désarmement à Genève….


J'imagine déjà les inévitables commentaires à cet article qui vont vouer aux gémonies son auteur et renvoyer rituellement dos à dos l'État d'Israël et un État dictatorial et fanatique qui veut le détruire, martyrise la Syrie via le Hezbollah, claquemure les femmes, pend les homosexuels et ne manquera pas, s'il obtient la bombe, de menacer, avec ses engins balistiques, le monde entier. 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 16:51

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L'oeil de Goldnadel

2 décembre 2013

 

Les Français ne marcheront plus ! Par Gilles-William Goldnadel


Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il profite de la sortie du film La Marche, pour expliquer que, contrairement aux idées reçues, les Français ne "marchent" plus.


Le Monde a le sens de l'euphémisme: La marche « contre le racisme » de samedi dernier aurait eu un résultat « en demi-teinte ». La vérité, qui est rarement dite sur ce sujet fâchant, est qu’il s'agit bel et bien d'un flop. Ceux, dont je suis, qui considèrent que les associations soi-disantes « antiracistes », organisatrices, avec les syndicats d'extrême-gauche, de cet événement raté, sont les premiers fourriers du racisme, ne bouderont pas leur plaisir.

La vérité, s'il faut la dire, est que les gens ne marchent plus. Ils ne marchent plus dans la combine des années 80 imaginée par les socialistes et leurs potes à la menotte jaune pour terroriser tous ceux qui considéraient que l'immigration incontrôlée n'était pas forcément une chance pour la France.

Ils ne marchent plus pour croire un seul instant que les dérapages racistes d'une minute doivent alimenter fébrilement la chronique médiatique et politique de la France pendant un mois.

Ils ne marchent plus pour accepter un antiracisme de pacotille, à la morale sélective, qui voudrait faire croire que les blancs sont forcément coupables, et jamais victimes.


Ainsi, je participais il y a quelques jours à un débat télévisé sur une antenne du service public, consacré à l'improbable montée du racisme en France. En hors-d’œuvre, nous fut proposée une rétrospective des derniers incidents racistes répertoriés dans le pays ces dernières années. Bien entendu, le document se termina sur les insultes contre la Garde des sceaux. Je fus obligé de protester contre le fait que pas un mot, pas une image ne rappela qu'il y a quelques mois, un fanatique pénétrait dans une école juive pour massacrer des enfants juifs, parce que juifs.


Pour toute réponse, ma contradictrice, ministre socialiste, ancienne présidente du MRAP, et organisatrice de la manifestation ratée, cru devoir m'objecter niaisement, que l'assassin avait tué également des musulmans quelques jours auparavant. Ce qui était objectivement exact, mais subjectivement inepte, puisque chacun sait que Mohamed Merah s'en était pris aux uniformes que portaient les malheureux militaires, pas seulement musulmans. Et me voilà, au risque d'être taxé de communautariste dans la concurrence victimaire, réduit à faire observer subsidiairement la différence vertigineuse d'échelle entre un assassinat d'enfants passé sous silence et une injure outrancièrement surexposée. Le réflexe mauvais de la ministre socialiste, correspondant très exactement au mauvais réflexe « antiraciste » qui exaspère désormais légitimement la majorité des Français: Merah ne pouvait pas être raciste, parce qu'il ne s'appelait pas Martin.

Les gens ne marchent plus avec ces antiracistes hémiplégiques qui veulent faire croire, contre l'évidence aveuglante, que les racistes, et plus généralement « les fascistes » ne se recrutent que sur l'hémisphère droit de la mappemonde politique.

Ainsi que je le faisais remarquer la semaine dernière, c'est un fasciste de la pire espèce, tirant sur un photographe de presse, qui se dissimulait sous le masque de l'antifascisme d'ultra-gauche autoproclamé.


On ne le rappellera jamais assez: Contrairement à toutes ses attentes, tous les crimes antisémites mortels qui ont ensanglanté le sol français depuis la fin de la deuxième guerre mondiale n'émanaient pas de l'extrême droite occidentaliste, mais de l'extrême gauche ou de la radicalité islamique, jamais visées par l'antiracisme de pacotille. Celui-ci avait réussi, après Copernic, après la rue des Rosiers, à faire descendre les Français dans la rue, en leur faisant prendre des vessies islamistes pour des lanternes nazies.

Aujourd'hui, ils ne marcheraient plus.

Mais rien n'y fait. La gauche antiraciste est indécrottable. Même la Licra, de loin la plus éclairée et présidée par un homme respectable, retourne à ses vieux errements. Ainsi, on apprenait qu'elle avait décidé de renoncer à réclamer des comptes judiciaires à l'ineffable Siné pour ses propos répugnants à l'encontre du mariage judaïque du fils Sarkozy, « parce qu'elle avait tellement à faire ailleurs. »

Entendez par là, qu'on ne va s’épuiser (surtout son crédit médiatique) à poursuivre le racisme d'extrême-gauche…


Déjà, il y a longtemps, lorsque le dessinateur imprécateur avait éructé contre les juifs à l'antenne de Carbone 14, comme jamais un extrémiste de droite ne s'était permis de le faire publiquement depuis 60 ans, il m'avait fallu me substituer, via Avocats Sans Frontières, in extremis au désistement de la même association pour sauver la procédure. Hémiplégie quand tu nous tiens…

Même s'agissant de « la Marche des beurs », les Français ne veulent plus marcher. Ils veulent bien considérer favorablement le mouvement intégrationniste, égalitaire, pacifique et laïc des années 80.


Mais certainement pas la propagande outrancière, menée par les radios de service public, qui accompagne un déjà bide, sur fond d'un air de music rap’ appelant à l'autodafé contre Charlie hebdo le caricaturiste.

En début de semaine, un quotidien se faisait l'écho du blues de ces associations antiracistes autoproclamées, se sentant, dans un dernier éclair de lucidité, ringardisées et vécues désormais comme des petites marquises infatuées, voyant la manifestation à venir, comme leur dernière planche de salut.


Les Français n'ont pas marché et ne marcheront plus.

C'est la meilleure nouvelle qu'on pouvait espérer pour avancer vraiment contre le vrai racisme.

 


Si je ne le dis pas, alors qui va le dire ?

En dépit des vantardises de l’Humanité, la manifestation anti-taxes de Mélenchon a elle aussi fait flop.

Il est vrai que Front de Gauche et P.C. sont aussi crédibles pour lutter contre l’impôt injuste que S.O.S. Racisme contre le racisme.


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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:34

 

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L'oeil de Goldnadel

25  novembre 2013  

Abdelhakim Dekhar ne correspondait pas au tueur rêvé

Par Gilles-William Goldnadel

L'oeil de Goldnadel. Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il se dit qu'il n'est pas sûr qu’Abdelhakim Dekhar correspondait au portrait-robot rêvé de la bien-pensance progressiste...

Comme dans l’affaire Merah, il n'est pas sûr qu’Abdelhakim Dekhar correspondait au portrait-robot rêvé de la bien-pensance progressiste. On se souvient, en effet, du cri de rage poussé sur Twitter par un journaliste du Nouvel Observateur apprenant l'identité du massacreur de Toulouse : « Putain, je suis dégoûté, j'aurais tant voulu que ce soit un blanc ! »

Dans la présente affaire, le discours du directeur de Libération, le jour de la tentative d'assassinat sur le malheureux photographe, constatant une montée de la violence (chose rare chez ceux qui y voient ordinairement un fantasme de beauf) et une tentative de faire taire la presse, laissait à penser que celui qui s'en était pris au journal de référence de la gauche très à gauche ne pouvait venir que d'un occidentaliste de la droite très à droite.

Patatras, c'est de « l'ultra gauche » (sic) « antifasciste » révoltée par la situation dans le monde arabe qu’est venue, à nouveau, l'infamie meurtrière et fascisante. On ne peut que compatir à cette nouvelle déception.

 

Comme je n'appartiens pas à la gauche extrême, et que je n'épouse pas ses méthodes, je ne tirerai, en conséquence, aucune loi générale de l'identité du suspect, ne pousserai aucun cri d'indignation suraigu et n'appellerai pas au rassemblement citoyen pour sauver la république en péril.

Mais je frémis rétrospectivement à l'idée que le coupable se soit appelé Dumesnil Albert et qu'il ait pu il y a 10 ans appartenir à une organisation estudiantine classée à droite.

Dans cette hypothèse, statistiquement assez rare, nous aurions eu droit :

- À un défilé de Bastille à Nation aux cris de « vive la liberté de la presse » et « le fascisme ne passera pas » qui se serait conclu par un magnifique chant du partisan.

- À la constitution d'une liste d'intellectuels ayant inspiré l'auteur du forfait en raison de leurs imprécations contre la presse progressiste.

- À la mise en cause de l'UMP (comme dans l'affaire Meric), coupable par la perte de ses complexes d'avoir fait sauter tous les verrous.

Ce n'est que partie remise.

 

Au passage, arrêtons-nous un peu sur cette étrange appellation « d'ultra gauche ». On observera qu'il n'existe pas « d'ultra droite » dans l'univers lexical médiatique français.

Le vocable d’ultra gauche, est réservé aux terroristes et aux négationnistes.

Ainsi, pas de risques d'amalgame avec l'extrême gauche qui ne saurait donc se commettre dans de tels dévoiements. On en conclura donc logiquement que la presse n'utilise pas de telles précautions s'agissant de l'extrême droite lorsqu'elle transgresse les lois humaines.

Fâcheuse mais habituelle absence de symétrie. D'autant plus dommageable, qu’ainsi que je le faisais remarquer dans une précédente chronique, la bien-pensance en majesté n'est pas avare de l'épithète « extrême », lorsqu'il s'agit d’étiqueter l'hémisphère droit de la carte politique et intellectuelle. En général, il ne s'agit pas d'un compliment.

 

On observera que, pour une fois, la bien-pensance n'aura pas critiqué les méthodes policières, à commencer par la vidéosurveillance, qui ont permis l'arrestation rapide du criminel présumé.

La cause était sans doute trop noble.

Il ne s'agit, hélas, que d'une entorse à un principe général immuable et dont je me perds à comprendre le fondement véritable, sauf à entrer dans le domaine de la psychopathologie traumatique, qui revient à vouloir priver la société occidentale de tout moyen de défense.

Du drone-désormais honni-à la traque téléphonique (sauf s'il s'agit bien entendu de la délinquance financière).

On apprenait dernièrement que la Cour de Cassation venait d'annuler la procédure diligentée à l'encontre du responsable principal de l'organisation islamiste et antisémite Forza Aliza (que l'auteur de ces lignes avait fait condamner) aux motifs tirés d'une jurisprudence européenne de plus en plus irresponsable (mais qui ose le dire) et qui proscrit toute initiative policière de suivi géo signalétique de portable téléphonique.

Allant plus loin, sans y être obligée juridiquement, Mme la Garde des sceaux vient d’interdire, sous peine de nullité, toute pose de balise sur des véhicules suspects par les personnels de police.

Encore une victoire de l'humanisme sur la barbarie.

 

Certains responsables politiques ont cru devoir évoquer les nombreuses incertitudes que soulève l'accord passé à Genève avec l'Iran. Ils ont tort. On peut être sûr des éléments capitaux.

- Il est sûr que l'Iran va recevoir, quoi qu'il arrive, plus de 7 milliards de dollars avec la levée de certaines sanctions. Le régime en place va en tirer un succès politique mérité.

- Il est sûr que les milliers de centrifugeuses installées illégalement ne vont pas être démontées.

- Il est sûr que l'uranium enrichi destiné à la fabrication de la bombe restera stocké sur le territoire iranien.

- Il est sûr que la république islamique s'est vu reconnaître le droit à l'enrichissement de l'uranium, en infraction avec les décisions du Conseil de Sécurité.

On a déjà pavoisé pour moins que cela.

À ce stade de certitudes, est-il interdit d'aborder la question morale ?

D'aucuns ne goûtent pas les comparaisons émises par certains esprits chagrins -nombreux à Jérusalem- avec les accords de Munich.

Pourtant, les accolades et les embrassades entre les représentants de certaines démocraties et des diplomates d'un pays dictatorial, islamiste, négationniste, qui espérait encore il y a 48 heures la destruction d'un État, qui pend les homosexuels et claquemure ses femmes étaient-elles indispensables ?


Est-il raisonnable d'accorder le moindre crédit à la signature d'un pays dont le président soi-disant modéré se vantait il n'y a pas un mois d'avoir roulé il y a dix ans dans la farine ces crédules d’occidentaux. ?

On a vu des comparaisons historiques moins scabreuses. Il est tristement cocasse de constater que ceux qui se cabrent de voir un peuple légitimement inquiet et expressément menacé faire appel à son expérience historique sont les mêmes qui traitaient il y a peu Valls et Sarkozy de nazis et entonnent le chant des partisans à la première expulsion d’un contrevenant.


Si je ne le dis pas, alors qui va le dire ?

À ce dernier sujet, l'ineffable M. Mélenchon a critiqué dernièrement l'inquiétude du président de la république à propos des menées iraniennes. Il rejoint sans surprise, sur ce thème, les analyses du Front National.

Pour faire bonne mesure, ce compagnon mirobolant du PCF, a déclaré son approbation du boycott de l'État juif. La plupart des Verts sont sur la même ligne.

Je tremble d'avance au sort que vont leur réserver leurs alliés socialistes lors du rassemblement du 8 décembre prochain « contre tous les extrémismes ».

  

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 15:05

 

  

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L'oeil de Goldnadel

22  novembre 2013  

Il n'est pas interdit de détester la politique calamiteuse de Madame Taubira? Par Gilles-William Goldnadel

L'oeil de Goldnadel. Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son Regard sur l'actualité. Aujourd'hui, il se demande s'il n'est pas interdit de détester la politique calamiteuse de Madame Taubira?

La gauche, dans sa détresse politique et idéologique, aimerait retrouver la martingale magique.

Périodiquement, elle tente de se refaire une santé sur le dos de la société en brandissant l’épouvantail raciste.

Il y a quelques mois, le drame survenu dans le cadre d’une rixe entre des militants d’extrême-droite et leurs alter ego d’extrême-gauche, un peu vite qualifiés « d’antifascistes », en a été le prétexte hallucinant.

On sait depuis que les conditions de l’agression étaient autrement plus complexes qu’indiquées par une certaine presse, entonnant déjà le Chant des Partisans.

Il y a quelques semaines, l’affaire Léonarda a donné l’occasion à quelques parlementaires de la gauche extrême d’évoquer ridiculement le sombre temps des rafles.

Il y a quelques jours, une militante de l’UNEF –le syndicat d’étudiants qui tente d’embrigader les jeunes lycéens- a avoué que les insultes anti-arabes et anti-gauchistes qu’elle avait dit avoir subies, n’étaient nées que dans son imagination victimaire.

Une grande partie de la presse, qui avait pris pour argent comptant ses accusations, est demeurée économe sur ses suites.


Enfin, après la parution d’une tribune, d’un sympathique et ordinairement mesuré présentateur de couleur, se plaignant dans Le Monde d’un retour du racisme, Madame Taubira lui a opportunément emboité le pas de charge.

Bien entendu, les comparaisons zoologiques que la candidate du Front National, depuis sanctionnée, s’est permis de faire à son encontre, sont littéralement odieuses, comme les imprécations d’une lycéenne stupide.


Pour autant, y voir la montée d’un racisme anti-noir que tous les sondages d’opinion démentent, vouloir faire d’incidents isolés une loi générale alors que par ailleurs on dénonce la dictature du fait divers, confirme l’instrumentalisation dangereuse d’un phénomène avec lequel il devrait être interdit de continuer à jouer sans fin.

Sans vouloir entrer dans la concurrence victimaire, je ne m’interdis pas ici de faire remarquer que ce ne sont pas dans des écoles « noires » ou « arabes » que des enfants ont été massacrés il y a plus d’un an.


Tout cela pour ramener, décemment, les événements à leur juste proportion.

En conséquence, il restera loisible, en dépit des tentatives actuelles, de critiquer la violation des lois républicaines sur les flux migratoires parce que, précisément, elle attise haine et ressentiment, ou la politique de Madame la Garde des Sceaux en matière pénale, parce qu’elle est calamiteuse.


Tout le reste n’est que spéculation oiseuse.

 

 

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