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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:11

Bloc-notes

ACTUALITE JUIVE - N° 1277 – Jeudi 21 novembre 2013


 

L'antisionisme, une valeur sûre en Europe par G.W. Goldnadel

 

 actuJ-21-11-13Dans le Figaro, le Premier ministre israélien complimente la France pour son intransigeance dans le dossier nucléaire iranien. Il rappelle à juste raison qu'il s'agit d'une constance de la position française dans le cadre de la lutte pour empêcher les Etats totalitaires et dangereux d'obtenir l'arme de destruction suprême.

 

Bien entendu, la France n'a pas pris cette position en flèche - loin s'en faut - pour protéger Israël. Elle le fait avant tout pour complaire aux pays arabes sunnites et pour se protéger elle-même d'un Iran atomique développant des armes balistiques pouvant atteindre son territoire.

Elle est seule - comme dans l'affaire syrienne - en raison des atermoiements d'un président américain en train de se ridiculiser définitivement dans l'affaire de l’Obamacare.

 

Et pourtant, je renvoie mes lecteurs aux commentaires des internautes sous les déclarations de Benjamin Netanyahou. La plupart éructent à l'idée de voir l'Iran islamiste privé de son jouet nucléaire. Les pseudo-pacifistes habituels, ne peuvent même pas prétendre que la France est dans le camp des va-t-en-guerre, puisqu'elle cherche à désarmer un état qui projette de détruire un autre État. Ils ne peuvent non plus alléguer que la France est le toutou des USA, puisqu'elle les sermonne. Mais rien n'y fait.

 

L'antisionisme est une valeur sûre en Europe.

Si l'on veut également se persuader de ce que ce continent crépusculaire a définitivement épousé le récitatif palestinien, l'article de M. Laurent Zecchini, correspondant du Monde à Jérusalem - et qui n'est pourtant pas malhonnête homme - est illustratif. À l'approche de la visite du président français en Israël et dans les territoires administrés par l'autorité palestinienne, le journaliste passe en revue les éléments habituels du contentieux bien connu. Passe encore, que dans la dispute territoriale, il utilise la phraséologie habituelle sur « les colonies et les territoires occupés ».

Nonobstant une réalité juridique et historique autrement plus complexe, la cause est définitivement entendue depuis que seuls les Arabes de Palestine sont devenus « Palestiniens » et que les Juifs ont été exclus sans combattre du territoire lexical de la Palestine.

 

Mais le journaliste du Monde va plus loin : il considère que sans offenser la partie arabe, le président français ne saurait cautionner la revendication israélienne de voir cette partie reconnaître Israël en tant qu'État du peuple juif.

   Faut-il lui rappeler que le partage de la Palestine mandataire votée par l'ONU en 1947, prévoit expressément un État juif et un État arabe ?

 

Lorsque le Premier ministre israélien rappelle dans le Figaro que le principal obstacle à la paix n'est pas les implantations mais le refus constant de la partie arabe d'accepter qu'une partie de la terre, arabo-musulmane à ses yeux, soit cédée à un autre peuple d'un autre culte, il a tort.

Il oublie l'insoutenable légèreté de l'être journalistique hexagonal, désormais incapable de concevoir la légitimité d'un État-nation pour abriter une population occidentale.

 

Gilles-William GoldnadelactuJ-21-11-13.jpg

Président de France-Israël et d'Avocats Sans frontières

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commentaires

M
<br /> Moi qui hésitais entre l'or et l'immobilier... <br />
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