BRAVO L’ARTISTE ?
Ce qui vient de se passer à Gaza devrait servir de cas d'école pour tous ceux qui souhaitent étudier la situation politique et médiatique dans laquelle se trouve aujourd'hui plongé Israël.
Voilà un pays démocratique gouverné par une équipe qui a reconnu le fait national arabe palestinien et a accepté la création d'une structure étatique palestinienne sur une partie du territoire historique.
Voilà un pays démocratique attaqué depuis sept ans par un groupe terroriste qui a pris le pouvoir par les urnes et par la force sur une portion de ce territoire évacuée sans contrepartie.
Voilà un état qui réplique par des moyens militaires contenus et ciblés visant à épargner une population civile qui pourtant fait très largement cause commune avec les terroristes qu'elle a élus, et qui accepte docilement de servir de boucliers humains pour des attaques qui partent parfois du cœur de ses maisons et de ses écoles.
Voilà un État démocratique qui, de guerre lasse, a commencé un blocus limité du territoire hostile.
Voilà cette entité terroriste qui, de manière surréaliste, orchestre elle-même grossièrement sa victimisation cousue de fil blanc en aggravant les mesures de rétorsion, en se coupant l'électricité et en envoyant devant des caméras complaisantes des femmes et des enfants, bougies à la main, hurler leur colère et leur humiliation habituelles.
Voilà une population qui force le blocus avec l'assistance d'autorités égyptiennes pourtant chargées dans le cadre d'accords conclus avec l'État démocratique de surveiller la frontière de l'entité terroriste.
Et voilà à présent une communauté médiatique décrivant avec empathie «l'exode» de la population prétendument affamée en faisant fi du contexte politique, des menées terroristes, et de la détresse de la population des villes bombardées sans relâche.
À première vue, on serait tenté d'applaudir la performance.
Mais serait-ce vraiment manquer de sportivité que de considérer qu'il y a peu de mérite à remporter la partie lorsque l'arbitre est défaillant et le public acquis d'emblée ?
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Ainsi que je vous le disais précédemment, Mouloud Aounit a eu la bonne idée de m'inviter à comparaître le mardi 29 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Paris aux motifs que je lui ai reproché de se rendre dans des manifestations où l'on crie «mort aux juifs !»
Il y encore quelques mois, c’eut été un plaisir de rappeler à cet antiraciste d'opérette ses complaisances pour Ramadan, Dieudonné ainsi que pour la séduisante et révisionniste Ginette Skandrani.
Mais aujourd'hui, compte tenu de la déliquescence du MRAP et plus encore de son président -- fossoyeur, j'avoue que j'aurai surtout l'impression de perdre mon temps. Bien fait pour moi. Ça m'apprendra à parler de n'importe quoi.